Droits de plantation
Pas d'avancée dans les négociations
Droits de plantation
La déception était quasi générale dans le camp des représentants des producteurs au sortir de la deuxième réunion du groupe de haut niveau.
La deuxième réunion du groupe de haut niveau qui s’est tenu le 6 juillet n’a abouti à aucune proposition concrète de la part des services de la Commission.
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JC Gutner
« Il faut maintenant proposer une réponse globale et efficace pour le secteur viticole européen » martèle Bernard Farges, président de la CNAOC. La deuxième réunion du groupe de haut niveau qui s’est tenu le 6 juillet n’a abouti à aucune proposition concrète de la part des services de la Commission. En filigrane, pourtant, les observateurs ont pu voir se dessiner ce que souhaite la Commission : maintien d’une régulation pour les indications géographiques, libéralisation pour les vignobles en pentes et les vins sans indication géographique. Cette proposition, si elle devenait formelle, recueillerait l’opposition ferme des producteurs européens qui refusent toute forme de gestion différenciée des plantations.
Par ailleurs, une proposition formelle de la part des 15 Etats membres, qui se sont prononcés pour le maintien des droits de plantation, pourrait voir le jour avant le prochain groupe de haut niveau prévu le 21 septembre. Le gouvernement français travaille à cette proposition concrète sur la base des vœux formulés par le Conseil vin de FranceAgriMer qui défendent notamment des droits de plantation pour tous les types de vin et une gestion autonome par les Etats membres.
Marion Ivaldi
Par ailleurs, une proposition formelle de la part des 15 Etats membres, qui se sont prononcés pour le maintien des droits de plantation, pourrait voir le jour avant le prochain groupe de haut niveau prévu le 21 septembre. Le gouvernement français travaille à cette proposition concrète sur la base des vœux formulés par le Conseil vin de FranceAgriMer qui défendent notamment des droits de plantation pour tous les types de vin et une gestion autonome par les Etats membres.
Marion Ivaldi