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Les ventes tirées par l’export
Pour sa conférence de rentrée, le Syndicat des vignerons de Champagne (SGV) était enthousiaste. « Tout est là pour avoir un millésime de garde », assure Maxime Blin, membre du bureau. Un millésime « facile, malgré la gelée de printemps » qui aurait pu être parfait si les conditions climatiques ne s’étaient pas dégradées en août. À cela se sont malheureusement ajoutés les orages en veille de vendange, qui ont accéléré la sortie du botrytis. « Entre le tri et le gel, il est probable que le rendement de l’appellation ne soit pas atteint, regrette Maxime Blin. Certains vignerons devront débloquer leur réserve individuelle. »
Le point presse a également été l’occasion de faire un bilan économique de la campagne. Sur le premier semestre, les ventes sont en augmentation de 3,4 % en volume, tirées par l’export (+ 14,4 %) et notamment la bonne dynamique aux États-Unis, en Asie et en Australie.
Une ambition de communication accrue en 2018
Les ventes en Europe sont également à la hausse, malgré le Brexit, mais le marché français continue de s’effriter (- 1,5 %). Le négoce confirme son statut de locomotive (+ 5,2 %), contrairement aux vignerons qui perdent 3,2 % de parts de marché. Le SGV a enfin annoncé avoir une ambition de communication accrue en 2018, suite notamment à la refonte totale de la marque « Champagne de vignerons ».