Les freins à l’œnotourisme exposés aux élus
L’œnotourisme rencontre de nombreux blocages administratifs FREINANT son développement. Tel est le message que Thomas Montagne a transmis à l’association nationale des élus de la vigne et du vin (Anev), réunie fin juin au Sénat. Le président des Vignerons indépendants de France a notamment mis en avant les problématiques de licences pour les dégustations payantes, de réglementation sur la signalétique trop stricte et de normes d’accessibilité draconiennes pas toujours cohérentes avec les spécificités des bâtiments ruraux ou agricoles. Il a également demandé un cadre clair pour les situations de vendanges effectuées par des touristes, et la suppression du plafond du chiffre d’affaires maximum des activités accessoires pour les entreprises agricoles (50 000 euros). De son côté, Guillaume Lemière, directeur des classements et de la qualité d’Atout France, a insisté sur le besoin de structuration de la filière. Son organisme est toutefois confiant dans le potentiel des territoires viticole, puisqu’il espère passer de 3 à 4 millions d’œnotouristes étrangers par an d’ici 2020.