Les crémants cherchent à développer davantage l’export
La Fédération française des producteurs et élaborateurs de crémant juge que ses produits peuvent profiter encore davantage des opportunités de l’export.
La Fédération française des producteurs et élaborateurs de crémant juge que ses produits peuvent profiter encore davantage des opportunités de l’export.
“ Notre développement se fait sur l’export, la consommation intérieure étant stable ”, explique Jacques Cattin, président de la Fédération française des producteurs et élaborateurs de crémant. Au global, le volume exporté de crémants est en progression, mais “ il existe encore un vrai potentiel de développement sur des marchés comme les Etats-Unis, la Scandinavie ou encore la Grande-Bretagne ”, juge-t-il. L’Est de l’Europe est également prometteur, notamment la Pologne ; mais aussi sur le grand export avec un développement en Chine. “ Nos commandes sont souvent passées avec des vins tranquilles ”, remarque Jacques Cattin, qui souligne ainsi la synergie qui peut exister entre les différents segments.
Une limite : la production
Ce développement à l’export doit s’accompagner d’un accroissement de la production. “ Les volumes commercialisés en 2013 ont progressé de 5 % en 2013 à 75 millions de bouteilles. Ce développement a été freiné par les disponibilités existantes ”, constate Jacques Cattin. Malgré la pression de la demande, les prix sont restés stables. “ Nous recherchons une hausse linéaire des prix d’environ dix centimes par an pour éviter un phénomène de dumping. ”
Huit membres
La Fédération française des producteurs et élaborateurs de crémant accueille cette année un huitième membre : le crémant de Savoie, dont les premières bouteilles devraient être commercialisées en 2014.