L’assurance récolte, difficile à modifier d’ici 2017
Serait-il déjà trop tard pour revoir les modalités de l’assurance récolte 2017 ? C’est en tout en cas le message qu’a délivré Christine Avelin, la nouvelle directrice du cabinet du ministre de l’Agriculture, lors de l’assemblée générale de la Cnaoc (Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées). Cette annonce a fait suite aux demandes émises par le président de la confédération, Bernard Farges. Ce dernier a notamment plaidé pour le remplacement de la moyenne olympique, qui sert actuellement de référence pour le déclenchement de l’assurance, par les rendements en vigueur dans les cahiers des charges.
« Une déclaration difficile à entendre »
En guise de réponse, la directrice du cabinet a souligné que « les contrats sont déjà en cours de souscription pour 2017. Les règles ne peuvent pas changer au dernier moment ». Une déclaration que Bernard Farges a jugée « difficile à entendre ». Il estime pour sa part que les modifications à apporter sont peu nombreuses et surtout, facilement identifiables. « Nous sommes disponibles pour en discuter et nous pouvons nous réunir très vite », a-t-il insisté. Et de rappeler également que l’an dernier, à la même époque, des évolutions avaient pu être apportées au dispositif d’assurance récolte.