La filière embouteillage mobile se structure autour de l'Aprem
Réunissant quatorze entreprises, l’Aprem (Association pour la promotion de l’embouteillage mobile) représente aujourd’hui près de 75 % des outils mobiles de conditionnement du Grand Sud. “ Notre métier est devenu un maillon essentiel de la filière car nous embouteillons un tiers de la production de vin du Sud de la France ”, indique Jacques Beauclair, président de l’Aprem. En créant cette association, ses adhérents souhaitent communiquer sur leur métier qu’ils estiment méconnus. “ La notion de mise en bouteille à la propriété est synonyme de qualité, d’authenticité et de traçabilité pour le consommateur. Pour autant, celui-ci ignore ce qui se cache derrière cette notion et n’imagine pas qu’une véritable usine se déplace chez les vignerons pour mettre en œuvre de la haute technologie. C’est de plus un métier à risque. Nous sommes les garants d’une vraie traçabilité et pour autant, nous n’apparaissons pas sur l’étiquette. Nous ne souhaiterions pas continuer à être les éternels absents alors que nous nous engageons de manière très forte auprès de nos clients ”, poursuit Jacques Beauclair. L’Aprem veut également travailler sur le volet juridique afin de définir de façon plus précise ses engagements auprès de ses clients. “ Notre environnement devient de plus en plus difficile et compliqué sur un plan juridique. La moindre erreur se paye cash. Nous avons besoin d’établir des documents contractuels, des cahiers des charges, des conditions générales de vente pour un partage des responsabilités plus clair. Tous réunis au sein de l’Aprem, les embouteilleurs mobiles pourront être plus forts et mettre au point une ligne de conduite sans doute plus incontournable. ”