La coopération viticole occitane demande des aides
À l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux, les Vignerons coopérateurs d’Occitanie ont dressé un point de conjoncture et demandé des aides.
À l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux, les Vignerons coopérateurs d’Occitanie ont dressé un point de conjoncture et demandé des aides.
Guerre en Ukraine, Covid, taxes Trump, gel 2021, sont autant de facteurs qui commencent à peser sur l’économie occitane et sur les trésoreries des coopératives. Pour y remédier, les Vignerons coopérateurs d’Occitanie, par la voix de leur président Ludovic Roux, ont demandé quatre aides début janvier.
La première concerne « une distillation ciblée, nécessaire dans certains cas où des volumes ne sont plus adaptés au marché », a plaidé Ludovic Roux. Une aide au stockage privé lui semble également nécessaire, suite aux problèmes d’approvisionnement en verre et en matières sèches que rencontre la filière. « Cela ralentit la rotation de nos stocks », a pointé le président.
Accompagner la restructuration environnementale
Les coopérateurs sollicitent également une « aide à la replantation différée avec des mesures agrienvironnementales afin d’accompagner une partie du vignoble à se restructurer en maintenant son potentiel de production ». Enfin, ils souhaitent un soutien à l’export « exceptionnel » afin d’arriver à y écouler davantage de volumes, la demande française étant en berne. « Nous savons que notre développement passera notamment par les marchés à l’export. Les entreprises coopératives doivent être calibrées pour répondre à ces challenges, car les opportunités sont réelles », a martelé Ludovic Roux.
Un moratoire pour la nouvelle HVE
Parallèlement à ces demandes d’aides, la coopération occitane appelle de ses vœux un moratoire sur la HVE, avec une application à partir de 2025. « La certification Haute valeur environnementale a été prise à bras-le-corps par La Coopération viticole Occitanie, a tenu à rappeler son président. On y a pris part à 85 %, avec l’embauche de 80 salariés en trois ans. Mais aujourd’hui, nous sommes déçus, car on nous impose maintenant un nouveau référentiel avec le risque de baisser nos volumes. » Pas sûre qu’elle soit entendue…