CONJONCTURE
Embellie sur les marchés
Les premiers éléments d’observation du marché évoquent une amélioration du marché. L’activité redémarre sous l’effet d’une situation économique meilleure et de mesures de gestion mise en place prises par les interprofessions ou les
syndicats.
REPARTENT À LA HAUSSE.
En fin d’année, les prix des IGP rouges enregistraient une augmentation de 24 %.
Les tous premiers chiffres livrés par FranceAgriMer et les interprofessions sont plutôt rassurants et laissent penser que la campagne en cours va permettre un rétablissement des marchés. Ainsi les trois catégories de vin (IGP, AOP, vins sans indication géographiques) connaissent chacune une amélioration au moins en volume, voire en valeur. Le marché vrac AOP a ainsi commencé à s’activer en décembre avec des hausses en volume et valeur constatées à la fin janvier. En Val de Loire, les volumes vendus s’orientent à la hausse, même en muscadet. Les rosés cabernet d’Anjou et les tourraine blanc voient leur volume battre des records de commercialisation. Les cours en revanche connaissent une légère baisse. En Vallée du Rhône, les cours grimpent suite à des stocks au plus bas et une production en baisse (1,4million d’hl produits en 2010 quand 1,7 million ont été commercialisés en 2009-2010). En début d’année 2011, le prix moyen constaté en côte du rhône rouge était de 111 euros/hl contre 100 euros/hl l’an passé. Le Languedoc connaît, lui aussi, une baisse des stocks et une récolte en baisse, ce qui provoque un raffermissement des cours mais pas d’envolée. L’appellation corbières atteint les 75-80 euros/hl (contre 65 euros l’an passé), une hausse qui ne permet pas d’atteindre le seuil de rentabilité. Les appellations bordelaises sont également bénéficiaires de l’amélioration des marchés avec un volume commercialisé en hausse de 30 %, les prix se raffermissant, assurant, en bordeaux et bordeaux sup, tout juste le seuil de rentabilité défendu par les vignerons.