Haute-Loire
Vaches laitières en danger : la justice ordonne l'arrêt provisoire d’une antenne relais
Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand vient d’ordonner l’interruption d’une antenne relais et demande un suivi du comportement des vaches laitières d’un éleveur voisin en Haute-Loire.
Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand vient d’ordonner l’interruption d’une antenne relais et demande un suivi du comportement des vaches laitières d’un éleveur voisin en Haute-Loire.
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Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a ordonné le 23 mai la suspension pour deux mois d'une antenne relais soupçonnée par un éleveur laitier de Haute-Loire de nuire à la santé de son troupeau, selon nos confrères d’Agrafil qui citent l’AFP. Un arrêt provisoire complété d’un suivi « par l'expert judiciaire, du comportement du cheptel, et des vaches laitières en particulier », précise le tribunal dans son ordonnance.
Le juge donne trois mois à l'État et aux opérateurs (Orange, Free et Bouygues Telecom) pour procéder à l'interruption. Depuis l'installation de cette antenne, en juillet 2021 à 200 mètres de son élevage à Mazeyrat-d'Allier (Haute-Loire), Frédéric Salgues dit avoir perdu une quarantaine de vaches sur un troupeau qui en compte 200, constatant en parallèle une baisse importante de sa production de lait.
Ce cheptel fait partie des 10 à 20% meilleurs du département
Lors de l'audience au tribunal le 20 mai, l'expert judiciaire mandaté par le tribunal du Puy-en-Velay s'était prononcé en faveur d'une interruption temporaire pour lui permettre de poursuivre son expertise. « Ce cheptel fait partie des 10% à 20% meilleurs du département » et « je n'ai pas d'éléments médicaux pour expliquer la chute brutale de la production de lait, de 15% à 20%, dans les jours qui ont suivi la mise en place de l'antenne », avait-il expliqué.