« Une réglementation sur la biosécurité non adaptée aux élevages de porc plein air »
La Confédération paysanne voit d’un mauvais œil le déploiement d’audits PigConnect sur la biosécurité dans les élevages de petites tailles, portée par une aide de deux millions d’euros allouée par l’État.
La Confédération paysanne voit d’un mauvais œil le déploiement d’audits PigConnect sur la biosécurité dans les élevages de petites tailles, portée par une aide de deux millions d’euros allouée par l’État.
Dans un communiqué daté du 16 janvier dernier, la Confédération paysanne estime que « cette réglementation sur la biosécurité, pensée pour les productions animales en bâtiment, a pour volonté de mettre l’élevage sous cloche, d’isoler nos animaux de leur milieu de vie ». Elle estime que la biosécurité demandée « n’est tout simplement pas réalisable concrètement dans les élevages plein air et impossible à supporter financièrement pour nombre d’entre eux ».
Lire aussi : Des audits biosécurité dans les petits élevages porcins
Le syndicat agricole demande « une refonte profonde de la réglementation qui s’impose aux élevages plein air ». Elle souhaite passer « d’un objectif de moyens (doubles clôtures, marche en avant, sas sanitaires multiples, désinfection chimique…) à un objectif de résultats (évaluation des risques et de leur maîtrise par l’élevage). C’est le sens de l’analyse de risques adaptée aux systèmes plein air, en cours de finalisation par la Fadear (Fédération des associations pour le développement de l’emploi agricole et rural) ».