Un métaprogramme pour le bio à l’Inra
Un métaprogramme, kesako ? Sans doute un programme qui pourra servir de modèle et de référence. Peut-être même donnera-t-il des métadonnées ?
A l’Institut national de recherche agronomique (Inra), les métaprogrammes ont été lancés en 2011 et sont au nombre de huit en 2017. Il s’agit d’un « nouveau mode de pilotage des recherches » qui doit « répondre aux défis actuels de la recherche agronomique » : « mieux nourrir le monde, gérer durablement la santé des plantes et des animaux, s‘adapter au changement climatique… ». Autant d’axes stratégiques qui demandent « une mobilisation disciplinaire très large » et bien évidemment des ressources : ces programmes bénéficient d'un budget annuel de 500 000 euros.
Et voici qu‘en 2018 arrive un neuvième metaprojet. Philippe Mauguin, directeur de l’Inra, l’a annoncé au mois de septembre à l’occasion du salon Tech & Bio. Car c’est bien de bio qu’il est question. L’institut a décidé de mettre « davantage de moyens » sur l'agriculture biologique. Il s’agit donc de renforcer ce qui existe déjà. Actuellement, 300 des 3000 chercheurs que compte l’Institut consacrent leur recherche à ce sujet. Un nombre auquel il faut ajouter ceux qui travaillent dans le sens de ce mode de production, dans les domaines de l'agroécologie, de la compréhension du fonctionnement du sol ou encore du biocontrôle. Beaucoup de compétences existent donc qui désormais vont passer en mode meta.