Réserves d’eau pour l’agriculture : un nouveau projet signé dans la Vienne
Depuis 2019, les services de l'État sont mobilisés pour accompagner les porteurs de projets de réserves pour la gestion en eau des exploitations agricoles du bassin du Clain dans la Vienne. Les concertations ont permis d’aboutir à un premier document. Un protocole prévoyant la construction de trente réserves de substitution a été signé le 3 novembre 2022.
Depuis 2019, les services de l'État sont mobilisés pour accompagner les porteurs de projets de réserves pour la gestion en eau des exploitations agricoles du bassin du Clain dans la Vienne. Les concertations ont permis d’aboutir à un premier document. Un protocole prévoyant la construction de trente réserves de substitution a été signé le 3 novembre 2022.

L’information est en ligne sur le site de la préfecture de la Vienne. Un protocole de gestion de l’eau dans le bassin du Clain (Nouvelle-Aquitaine) – prévoyant la construction de trente réserves de substitution dédiées à l’irrigation des exploitations agricoles – a été signé le 3 novembre par la préfecture, le conseil départemental, des organisations agricoles (FNSEA, JA, chambre régionale d'agriculture), le syndicat des Eaux de la Vienne et une quinzaine de communes et intercommunalités de la zone. En revanche, l'agglomération du Grand Poitiers, la chambre départementale d'agriculture et la fédération de pêche locale n'ont pas signé l'accord.
Les discussions pour accompagner les porteurs de projet sont en cours avec les les services de l'État depuis 2019.
Signature par les 41 partenaires du protocole du bassin du Clain après 3 ans de concertation pour :
— Préfet de la Vienne (@Prefet86) November 3, 2022
✅établir un consensus autour du projet
✅s'adapter au changement climatique,
✅préserver la ressource en eau
✅pour accompagner l'agriculture irriguée
👉https://t.co/nXGyraFEM6 pic.twitter.com/AO7JhxhWAs
Volet quantitatif et qualitatif
« Ces réserves doivent permettre d’ajuster l’usage de l’eau en fonction de sa disponibilité, en utilisant l’eau stockée pendant l’hiver à partir du printemps pour irriguer les cultures », précise la préfecture de la Vienne. En plus de couvrir le volet quantitatif de la ressource en eau, le protocole intègre un volet qualitatif. C’est ainsi que « des objectifs individuels, pris par les agriculteurs, prévoient une réduction des nitrates et de l’utilisation des produits phytosanitaires pour améliorer la qualité de l’eau dans le bassin ».
Du côté des coopératives, des engagements collectifs ont été « renforcés et précisés avec des objectifs chiffrés de restauration des cours d’eau et des zones humides dégradées ». Cette signature intervient cinq jours après les manifestations contre la construction d’une « méga-bassine » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), ayant donné lieu à des affrontements.
.@MFesneau au sujet des bassines à Sainte-Soline : "Les agriculteurs ont un sentiment de découragement parce qu'il y a vraiment des efforts qui sont faits" #QuestionsPol pic.twitter.com/9Mi85mh5IL
— France Inter (@franceinter) November 6, 2022