17 % des aliments disponibles au niveau mondial sont gaspillés
931 millions de tonnes d’aliments sont jetés chaque année dans le monde. C’est le chiffre colossal rapporté par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Cela représente 17 % des aliments disponibles pour la population mondiale qui sont gaspillés et tous les pays sont concernés. Pour y remédier il faut changer les modes de production et de consommation.
931 millions de tonnes d’aliments sont jetés chaque année dans le monde. C’est le chiffre colossal rapporté par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Cela représente 17 % des aliments disponibles pour la population mondiale qui sont gaspillés et tous les pays sont concernés. Pour y remédier il faut changer les modes de production et de consommation.
17 % des aliments disponibles pour la population mondiale sont gaspillés chaque année, c’est ce qu’indique le rapport sur l’indice du gaspillage alimentaire, publié le 4 mars par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Selon les résultats de cette enquête, 931 millions de tonnes d’aliments sont jetés par an (parties comestibles et non : os, coquilles). En pourcentage du total disponible pour les consommateurs, 11% est jeté au niveau des ménages, 5% au niveau de la restauration et 2% au niveau des points de vente au détail.
« S’occuper des déchets » pour « réparer le système alimentaire »
Les auteurs de l’étude alertent sur le fait qu’aujourd’hui le gaspillage alimentaire touche tous les pays et n’est plus « considéré comme un problème de pays riches ». Le gaspillage domestique est notamment un véritable problème, puisque pour 121 kg d’aliments gaspillés chaque année par habitant du globe, 74 kg le sont au niveau du foyer.
Pour montrer concrètement l’ampleur du phénomène, Richard Swannel, directeur du développement de l’ONG britannique Wrap et co-auteur de l’étude, assure que « si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, celui-ci serait le troisième émetteur au monde de gaz à effet de serre ».
Tout en expliquant qu’« il faut réparer le système alimentaire si on veut s’attaquer au changement climatique, et une des priorités c’est de s’occuper des déchets ». À l’automne prochain, les Nations unies doivent organiser le tout premier « Sommet sur les systèmes alimentaires », visant à des modes de production et de consommation plus « sains, durables et équitables ».
Lire aussi dans Terres et Territoires « Un cri d’alarme contre le gaspillage alimentaire ».