Lidl s’engage sur des protéines végétales "100 % responsables" utilisées dans les filières animales qui l'approvisionnent
L’ensemble des protéines végétales utilisées dans les filières animales (produits laitiers, viandes, œufs) de Lidl seront « sans aucun lien avec la déforestation ni la conversion d’écosystèmes » d’ici 2025, promet le hard-discounteur dans un communiqué le 7 octobre. Pour parvenir à cet objectif de 100 % d’approvisionnements en « protéines végétales responsables », l’enseigne entend tracer ses approvisionnements, « diminuer au maximum l’utilisation de soja d’importation hors Europe » et « accroître l’usage de sources de protéines végétales alternatives ». Elle a signé un partenariat avec l’ONG Earthworm foundation, qui planchera sur les protéines utilisées, leur provenance, les « substitutions possibles », ainsi que sur la « responsabilisation des filières d’importation de soja ». L’objectif affiché par Lidl est comparable à celui de la plateforme Duralim, qui vise zéro déforestation importée dans l’alimentation animale d’ici 2025. Au-delà de la déforestation en Amazonie, Lidl met l’accent sur la « conversion des terres dans la savane brésilienne du Cerrado ». « Si rien n’est fait, la savane disparaîtra d’ici 2050 », ce qui entraînera la disparition de « plus de 480 espèces » et « une émission de 8,5 milliards de tonnes de CO2 ».