Les industriels de la viande poussent au maintien de la castration des porcs mâles
Dans un communiqué publié le 14 décembre, Culture Viande, le syndicat des industriels de la viande, veut s’engager « à explorer toutes les pistes (…) qui permettront (…) de poursuivre au 1er janvier 2022 la castration des animaux dans le cadre de la loi ». Une castration qui ne devra plus être pratiquée à vif à compter de cette date, selon une décision du ministère de l’agriculture. Le syndicat souligne qu’en Allemagne, les autorité ont ainsi subventionné l’achat d’appareils permettant la castration des porcelets mâles sous anesthésie générale à l’isoflurane. Il pointe les « faiblesses » des viandes issues de porcs mâles entiers : un gras qui ne convient pas à la fabrication des salaisons sèches, la teneur élevée en maigre de ces viandes, et un risque d’odeur à la cuisson. Face aux dix groupements de producteurs de porc du Grand Ouest qui revendiquent une production de référence issue d’élevages ayant arrêté la castration des porcelets, Culture Viande souligne que « seul le marché fixe les prix, valorise les bons produits au détriment des autres et que, de mémoire, les plus-values générées par l’amont ont toujours rapidement été captées par l’aval ». Le syndicat se dit « prêt à engager la concertation et le débat » avec les autres maillons de la filière.