Le virus de la diarrhée épidémique porcine inquiète les Etats-Unis
Depuis le printemps dernier, les Etats-Unis tentent de contrôler des foyers de diarrhée épidémique porcine causés par un virus (PEVD, Porcine Epidemic Diarrhea Virus) qui s’est propagé aussi en Asie. Les premiers symptômes de la maladie sont des diarrhées sévères sur des porcs de tous âges, entraînant de très fortes mortalités (jusqu’à 100 %) chez les jeunes porcelets, sans traitement efficace. Le virus se propage au sein d’un élevage via
les matières fécales, et les élevages se contaminent par les entrées d’animaux, les camions… Faisant des mesures de biosécurité le principal rempart contre la maladie. L’association des producteurs de porcs britannique (National Pig Association) a lancé un appel à la prudence, recommandant aux éleveurs de renforcer les mesures préventives afin que le virus ne gagne pas la Grande-Bretagne.
Le NPA rappelle qu’il y a treize ans, le circovirus avait été introduit d’Europe, et qu’il avait fallu attendre des années avant de disposer d’un vaccin. Les professionnels recommandent concrètement de ne pas autoriser les visites d’élevage de personnes étrangères ou du moins les limiter au strict minimum et sous condition que la personne n’ait pas visité de porcheries au cours des trois jours précédents.
Très récemment, des chercheurs de l’Université de l’Iowa (Etats-Unis) ont développé un nouveau test pour détecter la présence d’anticorps contre le virus. Ce test permet de savoir si
le porc a été en contact avec le virus et s’il en excrète. Les chercheurs estiment que ce test sera particulièrement utile pour connaître le statut des futurs reproducteurs entrant dans un élevage.