Economie d'énergie : "Le chauffage Calopor apporte un air chaud et sec à mes porcelets"
Joël Mazé, à la tête d’un élevage de 240 truies NE à Saint-Frégant, dans le Finistère, a équipé son nouveau bâtiment de 1 000 places en post-sevrage d’un chauffage du fabricant Calopor.
Joël Mazé, à la tête d’un élevage de 240 truies NE à Saint-Frégant, dans le Finistère, a équipé son nouveau bâtiment de 1 000 places en post-sevrage d’un chauffage du fabricant Calopor.
Chez Joël Mazé, le nouveau bâtiment de post-sevrage est équipé d'un chauffage avec pompe à chaleur Calopor. Il comprend une pompe à chaleur eau/eau (PAC) reliée à la lisiothermie Calopull et le système de diffusion de la chaleur Biomin : les calories sont récupérées par un liquide frigorigène circulant dans des serpentins noyés dans le béton des préfosses des salles de post-sevrage.
Elles sont transférées par la PAC vers un radiateur aérotherme situé dans les combles, qui pulse l’air chaud dans des gaines isolées jusqu’aux bouches de soufflage situées au plafond des salles.
Avec trois ans de recul, Joël Mazé est pleinement satisfait. Avec un coefficient de performance de 4 de la PAC (1), l’économie en électricité est de 58 000 kWh par an. Pour l’éleveur, auparavant équipé de radiants électriques, « ce chauffage est simple à gérer au quotidien et ne demande pas d’entretien. Il n’y a plus d’appareil à déplacer ni de prises électriques dans les salles. Le lavage est facilité ».
Une meilleure ambiance dans les salles
Il a adapté ses réglages de température et de ventilation. « L’air chaud arrivant dans les salles de post-sevrage est très sec. Je ne crains plus de chauffer et de bien ventiler en même temps. Une température de 29 °C suffit en début de PS (sevrage à 21 jours). L’air étant moins humide, je constate une meilleure ambiance dans les salles : plus d’odeur, ni de buée sur mes lunettes ! », fait-il remarquer.
Dans ce nouveau bâtiment, les performances de croissance ont augmenté et les porcelets sortent du post-sevrage à 26 kg à 63 jours (une semaine plus tôt qu’avant), avec un taux de perte inférieur à 1 %.
L’investissement, plus élevé que pour un chauffage traditionnel, atteint 73 000 euros, intégrant une chaudière électrique de secours (5 700 euros). « En tenant compte d’une économie annuelle d’électricité de 14 500 euros et de charges d’annuité et d’entretien de 10 350 euros (financement sur 10 ans à 3,5 %), le retour sur investissement est de 5,5 ans », a calculé Guy Jézéquel, conseiller chez Evel’up, en tenant compte des chiffres actualisés. « Opter pour cette solution nécessite d’avoir un bâtiment bien isolé et des salles de PS regroupées, du fait de l’installation en sous toiture d’un tuyau rigide amenant l’air chaud », précise-t-il. De même, l’installation de sondes de lisiothermie s’envisage lors de la construction d’un bâtiment PS, ou même d’engraissement, les calories du lisier des porcs charcutiers servant à chauffer d’autres bâtiments.