Près de 81 % des Français seraient favorables à l'interdiction des pesticides les plus dangereux
A l’approche de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé récemment un sondage pour le compte de huit associations environnementalistes. Il ressort de cette étude une adhésion massive des Français à l’interdiction des pesticides dangereux pour la santé ou l’environnement. Un sujet sur lequel les ONG veulent alerter les candidats.
A l’approche de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé récemment un sondage pour le compte de huit associations environnementalistes. Il ressort de cette étude une adhésion massive des Français à l’interdiction des pesticides dangereux pour la santé ou l’environnement. Un sujet sur lequel les ONG veulent alerter les candidats.

L'Ifop a réalisé en janvier 2022 un sondage sur « Les attentes des Français en matière environnementale et de protection animale ». L'enquête qui a été menée pour le compte de huit associations environnementalistes, dont la LPO, Humanité et biodiversité et FNE montre que près de 81 % des Français seraient favorables « à l’interdiction rapide des pesticides dangereux pour la santé ou l’environnement ». Les sondés sont à 39 % tout à fait favorables à cette idée et à 42 % plutôt favorables. Et ce, « même si cette interdiction rend plus difficile le travail des agriculteurs ». La tendance se vérifierait même dans les villes de moins 10 000 habitants (80%), chez les ménages les plus pauvres (83%), et chez les personnes non-diplômées (83%).
Six sur 10 prêts à payer un peu plus cher pour du bio local
En revanche, 62% des sondés seulement seraient prêts à acheter « davantage d’aliments bio produits dans votre région, même s’ils coûtent un peu plus cher ». Leur part baisse chez les plus pauvres et des non-diplômés (56 et 53% respectivement). Signalons, en marge de ce sondage que le marché des produits bio est actuellement en recul en France. La baisse est sensible depuis 2021 pour les produits de grande consommation. Le diminution est enregistrée en particulier dans les filières du lait, des œufs, du beurre ou de la farine, indique la plateforme d’information Novethic.
Avec ces résultats, les associations espèrent, dans un communiqué du 3 mars, « alerter les candidats à l’élection présidentielle face à une attente sociétale sans précédent, motivée par une prise de conscience de l’ampleur de l’effondrement de la biodiversité, et par l’urgence à agir ».
🍀 Nous voulons vivre en bonne santé sur une planète saine
— France Nature Environnement – Paris (@FNE_Paris) March 9, 2022
Pour l'engagement des candidat(e)s aux #Presidentielle2022 sur
➡ Une vraie politique de la bonne santé
➡ Un GIEC de la #santéenvironnementale#CISE #bonneannée https://t.co/FxMK7ebgnu