Vers une « pharmacie d’élevage »
La réforme du suivi sanitaire permanent permettra l’encadrement de la détention de certains médicaments vétérinaires dans les élevages.
La réforme du suivi sanitaire en élevage permet à l'éleveur d'avoir des médicaments d'avance pour traiter les pathologies connues.
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B. Morel
Présenté début avril aux représentants des professions agricoles et vétérinaires, le nouveau décret de la réforme du suivi sanitaire ouvre la possibilité de détenir des médicaments dans les élevages pour soigner des pathologies connues, contrairement à la précédente version du texte.
L’éleveur désignera un vétérinaire traitant pour chaque atelier, qui aura la possibilité de prescrire certains médicaments sans désigner l’animal à traiter. Ces médicaments, dont la liste reste à définir, constitueront la « pharmacie de l’éleveur », qui devrait permettre de traiter rapidement les maladies courantes comme les mammites.