Aller au contenu principal

« Une solution dans certains cas »

Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO © DR
Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO
© DR

« Il y a huit ans, j’ai dû prendre un emploi à temps partiel car ma femme et moi n’arrivions pas à vivre de l’élevage. C’est un emploi d’enseignant qui me plaît beaucoup et est très enrichissant. Mais c’est très prenant et stressant d’être double actif. Ma femme faisait la vente directe loin de la bergerie et je n’étais jamais tranquille. Quand on est seul, c’est difficile de tout gérer. Il y a des pertes et c’est frustrant. En Gaec, c’est plus facile. Aujourd’hui, nous sommes trois associés avec 500 brebis et 35 vaches en vente directe. Je peux partir tranquille et finir plus tôt. La pluriactivité ne doit pas se faire par nécessité. À long terme, ce n’est pas gérable. Il faut aussi avoir une vie privée. Et je pense que l’élevage doit se suffire à lui-même. Cela peut être une solution pour un jeune qui s’installe progressivement et veut s’assurer un revenu, à condition qu’il ait quelqu’un sur place quand il s’absente. C’est aussi possible pour des personnes qui travaillent à plein-temps et élèvent 40 à 50 brebis à côté. Elles s’occupent en général très bien des brebis et vendent bien leurs agneaux. L’obligation de traçabilité tend toutefois à en décourager beaucoup. » Raphaël Farrugia, éleveur et enseignant dans le Jura, administrateur à la FNO

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
Pôle ovin au Sommet de l'Elevage 2024
Sommet de l’élevage – Face à la FCO, le pôle ovin en demi-teinte
Le Sommet de l’Elevage ouvre ses portes du 1er au 4 octobre à Clermont-Ferrand. Le contexte sanitaire n’a pas permis la…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre