Un fait divers relance le débat des « mêmes règles » pour tous les élevages ovins, professionnels et amateurs
Six cadavres de mouton au bord d’une route touristique du Calvados, en pleine canicule du mois d’août, c’est un « préjudice d’image » dont la profession se serait bien passée. Pour Jean-Philippe Mournaud, éleveur responsable de la section ovine de la FDSEA, ce fait divers regrettable rapporté par Thierry Guillemot dans l'Agriculteur normand est l’occasion de dénoncer l’inégalité entre professionnels et particuliers sur l’échelle des sanctions. En cas de non-respect de la législation, le coup de bâton est plus fort pour l’éleveur professionnel que pour le particulier.
Six cadavres de mouton au bord d’une route touristique du Calvados, en pleine canicule du mois d’août, c’est un « préjudice d’image » dont la profession se serait bien passée. Pour Jean-Philippe Mournaud, éleveur responsable de la section ovine de la FDSEA, ce fait divers regrettable rapporté par Thierry Guillemot dans l'Agriculteur normand est l’occasion de dénoncer l’inégalité entre professionnels et particuliers sur l’échelle des sanctions. En cas de non-respect de la législation, le coup de bâton est plus fort pour l’éleveur professionnel que pour le particulier.
Jean-Philippe Mournaud est éleveur ovin en production bio, en Gaec avec son épouse, dans les marais de la Dives du Calvados. Il est également responsable de la section ovine du syndicat FDSEA 14. C’est à ce titre qu’il a été alerté il y a quelques jours. Du côté de Houlgate, dans l’arrière-pays, six cadavres de moutons ont été retrouvés « en putréfaction au bord de la D 142 », précise l’Agriculteur normand qui relate l’affaire. « Quelle image catastrophique pour notre profession ! » tempête l’éleveur dans le journal. Les animaux se seraient échappés d’un enclos et se seraient fait heurter par un train. Le propriétaire est un particulier. Jean-Philippe Mournaud ne comprend pas pourquoi les cadavres ont été déposés au bord de la route, à la vue des touristes pendant plusieurs jours, début août, en pleine canicule.
Lire l’intégralité de l’article « Les mêmes règles pour tous » dans l’Agriculteur normand.