Aller au contenu principal

Formations ovines
Suivre un parcours pour se former

Selon l´objectif visé par l´élève et son niveau actuel, plusieurs itinéraires de formation sont possibles dans l´enseignement général.
En voici l´essentiel.

© Pâtre


A partir de la classe de 5e des collèges, il est possible de définir une orientation et un parcours
Au moins quatre voies d´orientation sont possibles

 Première possibilité : passage en préapprentissage (CPA) en 1 ou 2 ans. Cet apprentissage s´adresse aux jeunes de 16 à 26 ans. Il nécessite de trouver un maître d´apprentissage (éleveur ovin) avec un contrat de travail. La formation se déroule en alternance avec le Centre de Formation d´Apprentis et l´entreprise agricole. Les études sont gratuites mais l´élève n´est pas salarié par le maître de stage.

 Seconde possibilité : l´initiation préprofessionnelle par le CLIPA. Cette formation se déroule également en alternance. Elle concerne les élèves de 14 à 18 ans et apporte une formation individualisée. Une formation générale est donnée ainsi qu´une information sur les métiers et l´entreprise ainsi qu´une initiation préprofessionnelle.

 Troisième voie, les 4e et 3e préparatoires qui organisent un projet professionnel. Cette formation maintient l´enseignement général au programme et apporte un enseignement technologique avec quatre semaines de stage.

 Les 4e et 3e technologiques avec formation générale permettant de poursuivre des études et choix d´un domaine d´études (élevage, bureautique, aménagement de l´espace.) pour la technologie.
Ces voies de formation aboutissent au Certificat d´aptitudes professionnelle agricole (CAPA) qui vise l´insertion professionnelle mais permet aussi la poursuite d´études professionnelles.
Le BEPA Brevet d´études professionnelles agricoles se prépare en deux ans après la 3e, un CAP ou un CAPA. La formation comporte un tronc commun et deux modules (option et spécialités professionnelles).

 Quatrième voie possible : la préparation d´un BTA (Brevet de technicien Agricole) après une classe de seconde générale et technologique. L´obtention d´un Bac technologique est possible et permet la poursuite d´études supérieures (Brevet de Technicien Supérieur) ou d´études plus longues pour les meilleurs élèves.
Le baccalauréat général série S (biologie, écologie, agronomie) permet également la poursuite d´études scientifiques longues. Restent ensuite les classes préparatoires aux grandes écoles.
Se former au métier après les études, c´est le rôle de la formation
professionnelle continue. Elle permet un perfectionnement ou l´amélioration d´un niveau de qualification et octroie de débouché sur un diplôme comme le CAPA, le BEPA, le BTA, le BTSA. Cette voie permet d´obtenir une formation qualifiante qui sera reconnue par un certificat de spécialisation (Conduite de l´élevage ovin) ou un titre homologué (Technicien conseil en production laitière ovine).
L´accès à ces formations est lié aux titres ou diplômes détenus par le candidat et à son passé professionnel. Une évaluation est réalisée après entretien. Il est nécessaire de consulter les CFPPA avant inscription pour évaluer les possibilités et faire valider ses propres acquis.
L´apprentissage pour être effectué par alternance
Chapitre important de la formation, l´apprentissage facilite l´obtention d´une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme. Il dure deux à trois ans selon le diplôme à acquérir. La formation est complète. Le jeune doit trouver un employeur « maître d´apprentissage » et signer avec lui un contrat de travail. Il travaille dans l´entreprise et se forme en alternance au Centre de Formation d´Apprentis pour une formation générale et technologique. Un salaire est versé dont le montant va de 25% à 78% du SMIC selon l´âge et l´ancienneté dans le contrat.
Ce schéma d´organisation de la formation va certainement évoluer pour l´enseignement supérieur, selon Nicolas Forissier, secrétaire d´État à l´agriculture..

Voir le dossier complet dans « Réussir Pâtre Juin/Juillet 2004 »

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
« Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre