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Signature du Cap filière Centre-Val de Loire

Les représentants du Conseil régional, de la chambre d’agriculture et de l’association régionale de la filière ovine du Centre-Val de Loire ont signé le projet de filière Cap ovins devant un panel d’éleveurs bénéficiaires. © D. Hardy
Les représentants du Conseil régional, de la chambre d’agriculture et de l’association régionale de la filière ovine du Centre-Val de Loire ont signé le projet de filière Cap ovins devant un panel d’éleveurs bénéficiaires.
© D. Hardy

La région Centre-Val de Loire a profité de l’assemblée générale du Ciirpo (voir p. 16) le 8 juin dernier pour signer le contrat d’appui à la filière ovine 2017-2021, Cap Filières 3e génération. Cette petite région ovine avec 2 200 éleveurs et 167 000 têtes, soit 2,3 % du cheptel national, concentre sa production principalement dans l’Indre et le Cher. Pour faire face aux défis du renouvellement des générations, de la commercialisation et de la technique, le conseil régional apporte près de 1,2 million d’euros pour cofinancer du matériel et de l’appui technique. « L’appui de la technicienne, cofinancé par la région Centre, m’a beaucoup aidée », apprécie Sylvie Richard qui élève des Romanes depuis l’an dernier. Le programme Herbe et fourrage sera reconduit pour la plus grande satisfaction de François de Chenerilles, éleveur de 550 brebis et agnelles à Azay-le-Rideau en Indre-et-Loire. « Mes prairies étaient surpâturées mais avec l’appui d’Herbe et fourrage, d’un herbomètre et de quelques règles simples, j’ai pu de nouveau valoriser l’herbe été comme hiver et j’ai repris goût à mon métier. » La région financera une partie de l’étude de Géode sur la résistance au parasitisme. L’agriculture biologique et les signes officiels de qualité seront particulièrement soutenus. La région veut aussi développer l’introduction d’ateliers ovins « clés en main » dans des exploitations céréalières ou de polyculture-élevage. « Dans nos zones intermédiaires avec des rendements de 65 quintaux par hectare, la rentabilité des seules céréales n’y est plus, observe Luc Brodin, éleveur-céréalier dans le Cher. Il faut adapter nos exploitations et retrouver l’intérêt économique et agronomique de l’élevage associé aux grandes cultures. »

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