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Réduire l'empreinte carbone en élevage ovin : l'exemple du projet Life Green Sheep dans l'Allier

L'élevage ovin fait face à un défi majeur : réduire son impact environnemental tout en restant économiquement viable. Le projet Life Green Sheep apporte des solutions concrètes aux éleveurs pour diminuer significativement leur empreinte carbone. Fabien Paris, éleveur de l'Allier, a transformé son exploitation grâce à cette démarche innovante.

"Life Green Sheep permet de donner des chiffres concrets. Dans ce cas précis, l'atelier ovin a vu ses émissions diminuer de 35%. Et la partie culture a vu les émissions diminuer de 45%", annonce Julie Paris, technicienne Copagno Feder. Ces données démontrent le potentiel considérable de réduction des gaz à effet de serre en élevage ovin.

Fabien Paris, éleveur dans l'Allier, témoigne : "Life Green Sheep est un point de départ pour évoluer dans mes convictions et identifier les leviers d'action." L'éleveur a mis 4 principaux leviers mis en place. 

1. Allongement des rotations culturales

"J'ai doublé la durée de mes rotations, c'est bénéfique pour les cultures suivantes," explique Fabien. Cette pratique a permis d'améliorer l'efficience de l'azote, passant à plus de 60%.

2. Autonomie alimentaire et protéique

L'installation d'un séchoir thermovoltaïque solaire joue un rôle central : "Ça me permet de sécher fourrage et céréales," précise l'éleveur. De plus, le pâturage des brebis a été étendu à toutes les surfaces agricoles.

3. Amélioration des performances techniques de l'élevage

Les progrès ont été chiffrés. 

  • Taux de fertilité : de 90% à 97%
  • Prolificité : de 1,33 à 1,57

4. Agriculture de conservation

Fabien Paris a adopté le zéro travail du sol et valorise les haies de l'exploitation : "Les haies servent pour la litière des agneaux et pour préserver l'humidité des sols cultivés."

Vers le stockage de carbone ? 

L'approche globale de Life Green Sheep a permis à l'exploitation de Fabien Paris d'augmenter sa capacité nourricière. "Initialement, la ferme nourrissait 1 200 personnes contre 1450 aujourd'hui" note Julie Paris. Pour l'éleveur, le bilan est positif : "j'attends la suite avec impatience. Après avoir réduit les émissions de gaz à effet de serre, on s'attaque maintenant au stockage du carbone."

 

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