Miss France agricole 2022, future éleveuse de brebis
Samedi 11 décembre, le jury de Miss et Mister France agricole a publié les résultats du concours dans la soirée. Si Mister France agricole est éleveurs de bovins viande, Miss France agricole est quant à elle passionnée de moutons. Marianna Briançon, 26 ans, a grandi avec les ovins dans les Hautes-Alpes et passe actuellement un BPREA avec l’objectif de s’associer à son papa, éleveur de brebis mérinos d’Arles. « Aujourd’hui il y a 200 mères sur l’EARL de mon père, qui travaille seul, mais avec mon association pour former un Gaec, nous avons pour projet de monter à 250 ou 300 brebis. Je souhaite valoriser davantage les produits de mon père avec la mise en place de la vente directe » Après un bac sciences et technologies du sanitaire et du social, Marianna a effectué un DUT dans le domaine de la communication.
C’est alors qu’elle s’est rendu compte que la passion de son père pour les moutons était également sa propre vocation, et s’est réorientée vers un BPREA. « C’est un atout, je vais pouvoir m’occuper de la communication de l’exploitation, de gérer la promotion de la vente directe, la commercialisation avec ce contact humain dont nous avons besoin dans notre métier. » En tant que Miss, la jeune fille surnommée Heidi compte bien représenter les produits de montagne de ses Alpes natales.
Se présenter au concours, c’était un moyen d’allier ses deux passions, être modèle photo et l’agriculture. Pour elle, « il est temps que certaines mentalités changent. » Lors de sa candidature, elle affirmait vouloir montrer que les femmes sont tout aussi capables que les hommes en agriculture, où elles ont parfaitement leur place. Marianna sera présente en tant que miss France agricole au salon international de l’agriculture 2022, ce qui lui permettra de montrer une image jeune et dynamique de l’agriculture française. « Il faut casser les codes, sortir l’agriculture de ses clichés, et éduquer les gens. Aujourd’hui, on achète des produits en barquette au supermarché sans savoir d’où ça vient, alors que derrière cela il y a une réalité, des personnes qui travaillent et sont passionnées par leur métier. »