Aller au contenu principal

Races ovines
Le Mouton Vendéen est rustique, apte à l´herbe et à la bergerie

Le Mouton Vendéen associe aptitudes bouchères et aptitudes femelles. Reproducteur complet et équilibré, il s´utilise en race pure ou en croisement.


Dans les Pays de Loire et en Poitou-Charentes, le Mouton Vendéen trouve sa zone de prédilection. Il est apprécié dans d´autres régions bocagères comme le Limousin, le Centre et s´exporte en Belgique, Irlande, Grande-Bretagne, etc.

Ses aptitudes
Le Mouton Vendéen est une race précoce, bien conformée. Les brebis sont prolifiques (prolificité 1,75 en oestrus naturel,1,88 en oestrus induit), de bonne valeur laitière et possèdent un bon instinct maternel. La brebis adulte pèse 70-80 kilos, le bélier pèse 110 à 150 kilos.

©Upra

Sa laine
C´est une toison épaisse, très tassée à mèches mi-longues. Poids : 2,5 kg pour la brebis ; 3,5 à 4 kg pour le bélier.

Ses origines
Au XIIe siècle, des Hollandais venus assécher les canaux poitevins, importèrent des moutons flamands qui furent croisés avec les races locales puis avec des moutons
Southdown au début du XIXe siècle. La race fixe ses caractères et l´Upra créée en 1974 met en place une station de contrôle individuel.

Ses systèmes d´élevage
Rustique, le Mouton Vendéen s´adapte à l´exploitation de terrains pauvres en systèmes extensifs ou de prairies riches en système intensif. Dans sa région d´origine, cette race s´utilise en plein air (rentrée en bergerie pour agneler de décembre à février, agneaux engraissés en bergerie) ou en semi-plein air avec pâturage de mai à septembre.
Les agneaux produits pèsent 38 à 40 kilos en vif.
Répartition des naissances : mi-novembre à mi-avril.
Les agnelles peuvent bénéficier d´une lutte précoce.
©Upra

La sélection
L´Upra Mouton Vendéen gère le schéma de sélection, en relation avec l´Inra et l´Institut de l´Elevage.
La base de sélection concerne 60 élevages et 11 000 brebis réparties dans 17 départements. Chaque année, près de 200 jeunes béliers issus d´accouplements raisonnés sont contrôlés sur leurs performances individuelles en Station (croissance, gras, muscle). Les meilleurs sont ensuite contrôlés par le testage sur la descendance (25 filles par bélier testé) et reçoivent ensuite une indexation.
La lutte génétique contre la tremblante est intégrée à ce schéma de sélection.

Qualification des béliers
Elite : testé favorablement sur les aptitudes bouchères et indexé positivement sur les aptitudes maternelles.
AMBO : testé favorablement sur les aptitudes bouchères
AMVL testé favorablement sur les aptitudes laitières
AMPR indexé favorablement en prolificité
AMCR indexé favorablement sur la croissance.

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
"Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">L&#039;éleveur se tient devant ses brebis en bergerie.</em>
« Nous distribuons trois kilos bruts de betteraves fourragères par brebis pour le lot au pâturage en hiver »
Dans les Côtes-d’Armor, Ida Prigent et Nicolas Le Provost pratiquent deux périodes de mises bas par an pour leurs brebis…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre