L’autonomie protéique passée en revue par l’AFPF
L’association francophone des prairies et fourrages a tenu ses Journées de Printemps les 21 et 22 mars à Paris, avec pour thématique l’autonomie protéique.
L’association francophone des prairies et fourrages a tenu ses Journées de Printemps les 21 et 22 mars à Paris, avec pour thématique l’autonomie protéique.
L’association francophone des prairies et fourrages a tenu ses Journées de Printemps les 21 et 22 mars à Paris. Au cours de ces deux journées de rencontres et d’échanges, 20 présentations de projets en cours ou de résultats d’étude ont été présentés avec pour fil rouge le thème de l’autonomie protéique en France. Les 110 participants, qui ont réussi à rejoindre la capitale, ont pu discuter autour des 25 posters relatant des essais d’itinéraires techniques, de développement de variétés végétales, de l’intégration de celles-ci dans les rations des ruminants.
Relocaliser les filières d’oléoprotéagineux
Julie Peyrot, de RAGT Plateau Central a présenté un projet de créations de filières lin, soja, féverole et pois en Occitanie pour répondre à la forte demande de la production ovine laitière. Le projet a pour objectif la rémunération correcte des producteurs d’oléoprotéagineux, le renforcement des relations céréaliers-éleveurs, la limitation de l’impact de ces cultures sur l’environnement en relocalisant une production aujourd’hui géographiquement éclatée. Aurore Prieur, de la chambre régionale des Pays de la Loire, a présenté l’exploitation de Charlotte et Alexander Moriarty, en Mayenne. Avec un mélange prairial très complexe (plus de 15 variétés), les éleveurs sont parvenus à 100 % d’autonomie fourragère et 98 % d’autonomie protéique pour nourrir leurs 380 brebis Poll Dorset.