Aller au contenu principal

« La même proportion de légumineuses en pâturage cellulaire et tournant »

Dans les deux modes de pâturage comparés, la proportion moyenne de légumineuses est la même : 19 %. © Ciirpo
Dans les deux modes de pâturage comparés, la proportion moyenne de légumineuses est la même : 19 %.
© Ciirpo

« Que les parcelles soient conduites en pâturage cellulaire ou tournant, le couvert végétal se dégrade de la même façon. Ceci est une des conclusions d’une étude conduite entre 2014 et 2019 au Ciirpo, sur le site expérimental du Mourier, en Haute-Vienne. La flore de quatre prairies y a été observée à la loupe. Afin de mesurer les effets du mode de pâturage, chacune d’elle a été séparée en deux, la première étant pâturée en mode cellulaire avec un temps de séjour d‘un à deux jours ; la seconde selon les règles strictes du pâturage tournant.

« Les conditions climatiques influencent davantage l’évolution de la flore des prairies que le type de pâturage »

Si la composition floristique des parcelles conduites en cellulaire s’enrichit d’un plus grand nombre d’espèces, il s’agit en fait essentiellement d’adventices. L’apparition des mauvaises herbes est liée à la dégradation du couvert, conséquence entre autres des sécheresses estivales.

Les mêmes proportions de graminées et légumineuses

Les deux modes de pâturage comparés ne se différencient pas non plus sur les proportions des trois grandes familles de plantes. Entre 2014 et 2019, les graminées régressent, les diverses augmentent, les légumineuses fluctuent en pâturage cellulaire comme en pâturage tournant. Ainsi, ces dernières montrent une évolution identique avec la même régression en 2017 et le même regain en 2019. Les graminées régressent plus vite en pâturage tournant, puis évoluent de la même manière dans les deux modes de pâturage. Au final, après trois étés de sécheresse sur six, le pissenlit s’impose comme espèce dominante en 2019 sur toutes les prairies suivies. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Agneau et brebis en bergerie</em>
L’appli Robustagno pour améliorer la survie des agneaux
La survie des agneaux se joue lors de plusieurs moments clés, dès la mise en lutte des brebis jusqu’à la mise bas. L’…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre