« La brebis charmoise c’est un peu comme une 2cv ! »
La race ovine charmoise est de plus en plus demandée en France pour sa rusticité. Rencontre avec des éleveurs au Sommet de l’élevage.
La race ovine charmoise est de plus en plus demandée en France pour sa rusticité. Rencontre avec des éleveurs au Sommet de l’élevage.
« J’aime bien comparer la charmoise à une 2cv. C’est une petite brebis qui se conduit facilement et qui consomme peu comme une 2cv ! » sourit Christophe Rainon, éleveur, dans les allées du Sommet de l’élevage. « D’une faible taille et de faible prolificité, cette race ovine va se satisfaire de peu d’alimentation et les brebis charmoises valorisent très bien les milieux difficiles comme des prairies permanentes sur sols granitiques », poursuit l’éleveur.
Une brebis qui valorise bien les milieux difficiles
Dès sa création la race charmoise a été orientée vers la production de viande dans des conditions difficiles.
« Aujourd’hui la race charmoise est extrêmement demandée en France car beaucoup d’éleveurs veulent introduire de la rusticité, de la résistance à la sécheresse dans leur troupeau », explique Bernard Salvat, président de la race charmoise au sein de l’organisme de sélection (OS) Geode.
Le Sommet de l’élevage est l’occasion pour la filière de vendre des béliers pour le croisement avec des grandes races françaises.
Un troupeau de plus de 20 000 animaux en France
En France 3000 à 4000 brebis sont inscrites au noyau de sélection et le troupeau de charmoise compte 20 000 à 25 000 animaux en production de viande.
A l’international, la charmoise est présente au Pays de Galles, et en Suisse. Elle est aussi utilisée en croisement au Benelux et en Allemagne.