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Céline Courthial dans l’Indre
"Je suis technicienne dans un groupement"

Céline Courthial a découvert le métier de technicien ovin en stage de BTS. Elle a ensuite enchaîné une licence professionnelle et un certificat de spécialisation ovin.

Céline Courthial, technicienne à OBL : « ce sont les contacts avec les éleveurs et les animaux qui me plaisent ». © L. Sagot
Céline Courthial, technicienne à OBL : « ce sont les contacts avec les éleveurs et les animaux qui me plaisent ».
© L. Sagot

C’est lors de mon stage de brevet de technicien supérieur (BTS) en productions animales que j’ai découvert le métier de technicienne de groupement. C’était en 2014. J’ai passé huit semaines à l’organisation de producteurs Ovins Berry Limousin (OBL). J’ai travaillé sur les coûts de production et j'ai rencontré de nombreux éleveurs. L’élevage ovin que je connaissais peu à l’époque m’a plu. À l’issue de mon BTS, j’ai continué mes études par une licence professionnelle « suivi global de l’élevage et de la transformation des produits ». J’ai engrangé de nouvelles connaissances en particulier sur la partie agroalimentaire. Mais n’étant pas issue du milieu agricole, je manquais de pratiques. À l’exception de mon stage en licence, je n’avais jamais travaillé sur une exploitation ovine. J’ai alors décidé de m’inscrire en certificat de spécialisation ovin (CSO) en apprentissage. Pendant un an, j’ai alterné les cours au centre de formation pour adultes de Bellac en Haute-Vienne et mes périodes d’apprentissage à Fedatest en Haute-Loire. J’ai eu la chance d’y travailler avec une certaine autonomie, de la conduite du pâturage aux agnelages. Avec 1 600 brebis sur le site et une étude en cours sur la vigueur de l’agneau à la naissance, j’ai participé à de nombreux agnelages ! En cours au CFPPA, nous avons alterné les visites d’élevages avec les semaines thématiques. Nous avons appris à tondre avec l’Association des tondeurs de moutons. De nombreux intervenants sont venus nous donner des cours, du vétérinaire au spécialiste de l’alimentation.

Des formateurs mordus du mouton

Le 11 septembre 2017, mon CSO en poche, j’étais embauchée à l’organisation de producteurs Caveb dans les Deux-Sèvres en tant que technicienne. J’ai trouvé du travail tout de suite : j’avais fini le CSO trois jours plus tôt. S’il me restait des lacunes, j’avais énormément appris au cours de l’année précédente. Les formateurs étaient des mordus du mouton. Ils étaient toujours là quand j’avais besoin d’eux.

À la Caveb, je me suis perfectionnée dans le tri des agneaux en vif. Je me suis également initiée aux contrôles qualité, au choix des béliers et des agnelles de renouvellement. J’ai fait des constats de gestation chez les adhérents. La coopérative m’a fait passer le certificat d’aptitude aux fonctions de technicien d’insémination.

En mars 2019, un poste de technicien s’est libéré à OBL. Je souhaitais revenir dans ma région d’origine. J’ai postulé et ai été embauchée. J’ai tout de même quitté les éleveurs de la Caveb et mes collègues techniciens avec un certain regret. J’ai laissé mon poste à quelqu’un qui avait fait le même parcours que moi : un CSO par apprentissage."

Le certificat de spécialisation ovin pour se perfectionner

Par la voie de l’apprentissage ou bien en formation pour adultes, le certificat de spécialisation ovin a été spécialement créé pour former des professionnels de l’élevage ovin, en production de viande ou de lait. Au cours de cette formation de six mois à un an selon le mode d’enseignement choisi, la moitié du temps est consacrée au travail en élevages. À la rentrée 2019, onze centres de formation « labélisés Inn’Ovin » proposent le certificat de spécialisation ovin. Pour prendre contact, téléchargez la plaquette le Certificat de spécialisation ovin : la relève pour demain sur idele.fr et inn-ovin.fr.

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