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Parasitisme
Interpréter les résultats coproscopiques pour traiter à bon escient ses ovins

Les coproscopies permettent de connaître les éventuelles présences de parasites gastro-intestinaux dans sa troupe ovine. Les résultats sont néanmoins soumis à interprétation, en fonction des conditions de prélèvement ou du stade physiologique de l’animal.

La coproscopie détermine la présence de parasites dans l’organisme de l’animal par comptage de leurs œufs ou de leurs larves excrétées dans les fèces. Il s’agit donc d’une mesure de l’excrétion des parasites internes. Et son interprétation n’est pas simple car elle dépend de plusieurs critères. Le premier d’entre eux et sans doute le plus important est le type de parasite : strongles, douves, paramphistomes…. En effet, tous n’ont pas le même risque pathogène. Par ailleurs, l’âge de l’animal est à prendre en compte.

« Une indication de la présence des parasites mais pas de leur effet pathogène »

Par exemple, les jeunes n’ont pas d’immunité face aux coccidies et au tænia alors que les adultes sont devenus résilients. Le stade physiologique de la brebis s’impose comme un autre élément de décision. Autre exemple, un dysfonctionnement du foie lié à la petite douve est source de contre-performances en fin de gestation, le parasite bouchant les canaux hépatiques et biliaires.

Des signes cliniques en plus

L’observation des animaux est une aide pour décider de traiter ou non. Un animal présentant une anémie et une « bouteille » avec un grand nombre de strongles digestifs comptés à la coproscopie est un signe d’haemonchus. Un ictère (muqueuse jaune) et/ou une « bouteille » sont un signe de grande douve même en cas de coproscopie nulle. De plus un temps orageux en été favorise l’haemonchus ; une pluviométrie importante favorise la grande douve. Un exemple de grille de décision à partir des résultats de coproscopie (celle du pôle santé de l’Alliance pastorale) est disponible sur ciirpo.idele.fr : « Analyses coproscopiques : comment lire les résultats ? ».

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