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FCO: la situation se stabilise

Un mois et demi après la détection du premier foyer, le périmètre réglementé lié à la FCO semble stabilisé et les mesures commencent à s'alléger.

Depuis la mi octobre, un nouveau zonage est en place et les zones de protection et de surveillance ont fusionné.
Depuis la mi octobre, un nouveau zonage est en place et les zones de protection et de surveillance ont fusionné.
© Ministère de l'Agriculture

Suite aux derniers résultats d'analyses issus du dispositif de surveillance de la FCO, un nouveau zonage a été établi depuis la mi-octobre, dans lequel la zone de protection et de surveillance ont fusionné pour ne former qu'une seule zone réglementée, qui s'oppose à la zone indemne. Les périmètres interdits ont été levés et les mesures de gestion imposées par les APDI (arrêtés préfectoraux portant déclaration d'infection) posés sur des exploitations de la zone ont été allégées. Si les animaux sous APDI ne peuvent toujours faire l'objet d'échange ou d'export, ils peuvent dorénavant circuler en zone réglementée et les APDI sont levés 10 jours après la primo-vaccination de l'ensemble du cheptel ou 60 jours après la détection du cas de FCO ou la dernière observation de signes cliniques.

Un protocole signé avec l'Italie

Dans l'attente de l'identification d'une période d'inactivité vectorielle, les conditions de mouvements des animaux des zones réglementées vers les zones indemnes ont été simplifiées. Ils sont désormais permis sous condition d'une désinsectisation de 14 jours suivie d'un résultat négatif au test PCR avant le départ des animaux, puis du renouvellement, à destination en zone indemne, d'une désinsectisation de 14 jours suivie d'un test PCR favorable. Les dérogations préexistantes sous conditions sont par ailleurs prolongées notamment concernant les animaux destinés à l'abattage, les jeunes destinés à l'engraissement, les retours de transhumance, et les reproducteurs allant vers un centre de sélection.

Concernant les mouvements à l'export, les négociations internationales se poursuivent et un protocole d'accord a été signé le 16 octobre avec l'Italie.

Anticiper la campagne 2016

Concernant la vaccination, 55 000 doses du vaccin Calier (spécifique ovin) étaient disponibles. Elles ont été orientées en priorité vers les outils génétiques collectifs (12 000 doses pour les centres d'insémination et les entrées en station prévues jusqu'en juin), et pour les exports (13 000 doses prévues). Il resterait 30 000 doses qui devraient être distribuées en priorité aux agnelles et béliers devant aller de la zone réglementée vers la zone indemne d'ici février dans les élevages en contrôle de performance.

Concernant la campagne 2016, l'éradication du virus n'ayant pas été jugée atteignable, il n'y aura pas de vaccination obligatoire financée par l'Etat. Le dispositif pourrait au printemps reposer sur une vaccination volontaire, faite par les éleveurs, à charge des éleveurs. La FNO encourage les éleveurs à vacciner leurs cheptels, d'autant plus qu'en cas d'atteinte, seuls les cheptels vaccinés pourront prétendre à des indemnisations de la part du Fond de Mutualisation Sanitaire et Environnemental. Les délais de production étant longs, GDS France et la FNO ont décidé d'envoyer à tous les éleveurs ovins, un courrier explicatif et un bon de commande visant à estimer les besoins en doses de vaccin afin que l'Administration puisse passer commande le plus rapidement possible auprès des laboratoires pharmaceutiques.

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