Fêtes de fin d'année
Des idées de cadeaux pour un éleveur ovin
Noël approche et voici une petite sélection de cadeaux autour du mouton et du monde ovin. En 2020, nous avons repéré quelques idées de décoration, bières, livres et vêtements pour se rhabiller de la tête au pied.
Noël approche et voici une petite sélection de cadeaux autour du mouton et du monde ovin. En 2020, nous avons repéré quelques idées de décoration, bières, livres et vêtements pour se rhabiller de la tête au pied.
Décoration
Des sculptures de mouton en papier et en 3D sont proposée sous la forme de patrons PDF imprimables. Quatre versions existent : le bélier et la brebis avec, pour chacun, la toison en relief ou non (difficulté supplémentaire). Le patron doit être imprimé sur du papier cartonné au format A3 ou A4 et la sculpture montée à l’aide de ciseaux, d’une règle, de colle blanche et d’un cutter.
ecogamishop.com – 8 euros
Bières
En Aveyron, sur les contreforts du Larzac, la ferme du Mas Andral élève des brebis laitières pour le roquefort depuis 1985. Depuis 2008, le Gaec brasse aussi une bière naturelle obtenue à partir de l’orge et du blé (bière blanche) cultivés sur l’exploitation et maltés sur place. « Nous avons sélectionné une variété d’orge qui s’adapte bien aussi bien à la brebis et qu’à la fabrication de bière, explique Amandine Augais. Même si nous avons des Lacaune, les bières portent le nom ‘La caussenarde’ car nous sommes sur le causse ». La belle étiquette de la Caussenarde reprend ainsi l’image de la brebis aux lunettes noires. L’an dernier, les quatre jeunes associés du Gaec ont brassé 50 000 litres de bière qu’ils vendent en direct, dans les bons magasins, sur les marchés ou dans les foires spécialisées.
Parmi les bières ovines, on notera aussi les bières blondes, dorées, ambrées, brunes ou blanches « la Bergère », fabriquées depuis plus de 10 ans près de Bellac en Haute-Vienne.
Les vêtements
Guy Cotten fabrique des cirés pour les marins depuis 55 ans. Étanches à la pluie et évacuant la transpiration, ces cirés sont aussi déclinés pour les agriculteurs avec des renforts isolants sur les surfaces de contact (épaules, poitrine, haut du dos). Pour garder son champ de vision même sous la pluie, la capuche suit le mouvement quand on tourne la tête. Le pantalon Bocage avec ceinture ajustable élastique est vendu autour de 50 euros et la veste cirée Isoder autour de 70 euros.
Les chaussettes G-Heat gardent les pieds au chaud grâce à une résistance alimentée par une petite batterie. Les frileux retrouvent alors une chaleur douce et stable sur l’avant du pied. Trois niveaux de réglages permettent de maintenir le pied dans une atmosphère allant de 40°C à 55°C (à ne pas prolonger trop longtemps pour éviter les brûlures). Les batteries disposent de plus de dix heures d’autonomie et se rangent dans une poche intégrée sur le haut de la chaussette. Une télécommande (15 €) est proposée en option. La marque française G-Heat élabore aussi toute une panoplie de vêtements chauffants (gants, veste, semelles, tour de cou, ceinture lombaire…) pour s’affranchir du froid.
80 euros - g-heat.com
Maison Fabre, gantier à Millau, propose des masques en cuir d’agneau qui répondent avec élégance aux obligations de lutte contre la propagation de l’épidémie de Covid-19. Des trous facilitent la respiration et un compartiment spécial permet de glisser une gaze stérile. Le cuir a été traité pour être lavé en machine jusqu’à 50 °C. Fabriqués à Millau, dans l’Aveyron, ces masques durables sont fi ns et proposés en taille unique et en quatre couleurs (noir, cacao, vanille ou bordeaux). « Le gant est un produit saisonnier et nous vendons actuellement davantage de masques que de gants », explique-t-on à la ganterie quasi-centenaire.
45 euros sur maisonfabre.com
Les livres
Dans Carnet de bergères, Marion Poinssot et Violaine Steinmann, deux bergères ariégeoises, racontent avec beaucoup de réalisme et de poésies leur quotidien dans la montagne. Seules avec leurs « filles », elles observent le troupeau de près ou à travers leurs jumelles et nous racontent les relations intimes qu’elles tissent avec le troupeau. Elles ne cachent pas non plus les rudes conditions du métier, le corps qui souffre ou la tête qui rumine. Par les textes ou les illustrations, elles nous font vivre les rencontres avec l’autre, le randonneur, le louvetier, les prédateurs, les hélicos… Un recueil sensible et vrai.
112 pages - 15 euros - Éditions Le Pas d’oiseau
Il était une bergère retrace le parcours d’installation de Stéphanie Maubé, qui, après une reconversion professionnelle, est passée d’une vie de graphiste parisienne à celle d’une éleveuse d’agneaux de prés-salés dans le Cotentin. Coécrit avec Yves Deloison, journaliste et écrivain, cet ouvrage tente d’apporter un éclairage à la situation de l’élevage contemporain, avec des rencontres de personnalités politiques et scientifiques, des réflexions sur les attentes sociétales et l’évolution du modèle agricole français. Stéphanie Maubé est éleveuse militante et, malgré ses origines pas du tout agricoles, a su trouver sa place à la campagne et participer à la vie locale, par la vente en direct et la création d’une micro filière laine.
246 pages - 18,80 euros - Éditions Le Rouergue
Bergère des collines est un roman autobiographique racontant l’aventure de l’installation et du quotidien de Florence Robert. Éleveuse de brebis dans le sud de la France, elle fait découvrir aux lecteurs son quotidien de bergère, son travail, ses interrogations face à la prédation, à la consommation de viande, l’impact du pastoralisme sur la biodiversité, etc. Florence Robert était calligraphe et a suivi une formation agricole. Son récit relate deux périodes : son installation avec son lot de surprises, et dix ans après, lorsqu’elle est une bergère expérimentée et qu’elle a appréhendé les problématiques du terrain.
200 pages – 18 euros – Éditions Jose Corti
André Leroy, berger d’alpage est une réédition augmentée et illustrée de la publication Un berger parle de ses pratiques datant de 1988. En décrivant finement son milieu et ses pratiques, le berger y détaille comment utiliser au mieux l’herbe de la montagne tout en laissant faire la vie pour le bien-être des animaux et l’harmonie du troupeau. Les nombreux croquis et photos en noir et blanc illustrent les biais et les circuits du troupeau entre les secteurs, les quartiers, les points d’eau, les chômes ou les pierres à sel. Cet ouvrage de référence est enrichi du regard de deux anciens chercheurs de l’Inra, Étienne Landais et Jean-Pierre Deffontaines, sur le comportement des bêtes et le métier de berger dans différentes situations. Un mode d’emploi de la montagne et du troupeau…
Éditions Cardère - 248 pages – 25 euros