Aller au contenu principal

Le conseil de Laurence Sagot, Institut de l’Élevage/Ciirpo
« Des bergeries ouvertes pour l’été »

Des trappes sur les bardages peuvent être des aménagements autoconstruits avec un coût réduit. © DR
Des trappes sur les bardages peuvent être des aménagements autoconstruits avec un coût réduit.
© DR

« La température dite 'de confort' d’une brebis est de 23 °C maximum et celle d’un agneau de 30 °C au plus chaud. Lorsque les températures extérieures dépassent 30 °C plusieurs jours consécutifs sans descendre en dessous de 22 °C la nuit, les animaux ne peuvent pas récupérer. Pour atténuer les effets des canicules, ouvrir au maximum la bergerie reste la meilleure alternative si le site est suffisamment ventilé. Les bardages amovibles installés en partie basse, c’est-à-dire au niveau des animaux, sont d’une meilleure efficacité.

« C’est l’apport de vitesse d’air au niveau des animaux qui réduit la température ressentie. »

Attention toutefois aux zones venteuses si les bâches doivent être ouvertes chaque jour, pour alimenter par exemple. Une autre solution consiste à installer des trappes sur les bardages. Ces dernières sont réparties régulièrement sur les longs pans. Et plus elles sont nombreuses, mieux c’est !

Les translucides en toiture : des puits de chaleur

La dernière solution est adaptée aux bardages ajourés. Elle consiste à obtenir une ouverture des longs pans de 50 % avec un système mécanique ou électrique d’ouverture. Attention toutefois à l’orientation de la bergerie et aux effets du rayonnement du soleil. Les translucides en toiture captent la lumière et favorisent les zones chaudes dans la bergerie. L’augmentation de la température ressentie par l’animal peut aller jusqu’à 4 °C. Les dômes éclairants présentent le même inconvénient : la chaleur est emmagasinée dans le couloir bétonné qui la restitue progressivement. »

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre