France Upra Sélection
Créer des organismes de sélection
France Upra Sélection
La loi d´orientation agricole devrait remodeler la législation sur l´élevage. Pour Michel Hamel, président de France Upra Sélection, cela permet « la sortie du dispositif actuel d´exclusivisme ».
Le contrôle des performances de croissance, le contrôle laitier ou le monopole de mise en place de semences par les coopératives d´insémination artificielle pourraient être ouverts à d´autres organismes ou être privatisés. France Upra Sélection souhaite que ces services deviennent mutualisés entre éleveurs par la mise en place d´un Service d´intérêt économique général.
Vers l´accélération des regroupements d´Upra ?
Pour la sélection, FUS estime nécessaire la mise en place d´un OS (Organisme de Sélection) unique par race. Il comporterait non seulement les sélectionneurs, mais aussi les autres éleveurs ou les acteurs de la sélection animale. Des fonds interprofessionnels et des crédits publics conforteraient le financement.
Pour la section ovine, Jean Luc Chauvel rappelle lors de cette assemblée générale que « la confirmation des engagements réciproques des organisations de producteurs, des centres d´insémination et des Upra a permis d´atteindre les objectifs fixés en matière de testage et de volumes de béliers utilisés ». Seul regret, la diminution de l´engagement de l´Etat (moins 50 %) envers le testage pour la race Lacaune viande et la station Fedatest ainsi qu´une baisse des aides de 30 % aux Upra pour la mise en oeuvre des schémas de sélection. Les conséquences peuvent peser lourd sur les partenariats engagés en matière de testage ou sur la gestion des populations rustiques. S´oriente-t´on vers une accélération des regroupements d´Upra ? L´exemple fournit par l´Upra Rom qui rassemble 5 races peut le laisser penser. Les objectifs : une rationalisation du travail de sélection et des économies en personnel.