Bonne ambiance aux Ovinpiades des anciens
Douze champions, issus des précédentes éditions des Ovinpiades, se sont affrontés au Sommet de l’élevage dans une ambiance sportive et conviviale.

Une douzaine d’anciens lauréats des Ovinpiades étaient réunis sur le ring ovin du Sommet de l’élevage le mercredi 5 octobre. Ce bel échantillon des meilleurs bergers de France a fait montre de ses compétences à travers quatre épreuves, alliant connaissance du métier d’éleveur, manipulations des animaux et culture générale. Pour certains, l’épreuve de pesée, de détermination de la note d’état corporel ou encore l’épreuve de tri électronique n’étaient que de simples formalités, ceux-ci étant aujourd’hui éleveurs ou issus des dernières éditions, pourtant un des candidats, aujourd’hui installé en ovin, avoue : « on a beau faire ces gestes tous les jours, on prend de mauvaises habitudes avec la routine, et ça le jury n’aime pas ! ». Pour d’autres, il a fallu se remémorer des gestes qui, pourtant, « comme le vélo, ne s’oublient pas », selon Patrick Soury, président des Ovinpiades. Certaines pratiques ont d’ailleurs évolué depuis les premières années des Ovinpiades, à l’instar du tri électronique avec utilisation d’une tablette numérique. Meredith Haurine, actuellement conseillère agricole en Eure-et-Loir explique : « je n’avais jamais utilisé ce type de balance électronique, mais c’est en fait plus pratique et je pense que ça s’est bien passé ! ».
Des liens créés entre les générations d’éleveurs
Pour l’ensemble des épreuves, les brebis Rava, race locale de la chaîne des Puys, dans le Puy-de-Dôme, ont été confiées aux bons soins des champions. C’est l’occasion aussi de créer des liens entre les lauréats des différentes éditions. « On ne se connaissait pas pour la majorité avant aujourd’hui. C’est sympa de revoir le jury et on rencontre des collègues ». Les vieux de la vieille discutent avec les plus jeunes dans un cadre convivial. À tel point que Michèle Boudoin, présidente de la FNO, et Patrick Soury se sont eux-mêmes prêtés au jeu de la compétition, jusqu’à l’épreuve finale consistant à reconnaître les races de moutons, parmi les plus courantes ou bien des races locales, parfois moins connues… Le titre de championne de cette première édition a été décerné à Bénédicte Poulet, étudiante en BTS Acse au lycée d’Ahun dans la Creuse. Elle avait remporté le titre de première jeune bergère de France 2017 et a atteint la deuxième place lors de la finale nationale de la même année, à Paris.