« Mon élevage de porcs est autonome avec 148 hectares de foncier»
Romain Robert s'est installé sur l'exploitation familiale porcine en reprenant un site d'élevage adossé à 80 hectares de SAU dans les Côtes d'Armor.
Romain Robert s'est installé sur l'exploitation familiale porcine en reprenant un site d'élevage adossé à 80 hectares de SAU dans les Côtes d'Armor.
Lors de son installation en 2023, Romain Robert, associé avec son père Christian, a investi dans un site d’élevage adossé à 80 hectares de SAU situé à quelques kilomètres de l’exploitation familiale.
Une évolution majeure pour cette exploitation de 240 truies qui n’avait jusqu’alors qu’un faible lien au sol, à l’image de nombreuses exploitations porcines de cette zone à forte densité porcine.
Lire aussi : « Le raclage en V réduit ma surface d’épandage de mon élevage de porcs »
« Ces surfaces ajoutées à nos 68 hectares nous ont permis de devenir autonomes en épandage et de nous affranchir des prêteurs de terres », explique l’éleveur. Par ailleurs, le calcul des rejets azotés des porcs de l’exploitation au moyen de l’outil BRS (bilan réel simplifié) réduit les rejets d’azote de 3 500 unités d’azote (uN) « soit 25 hectares pour une pression azotée moyenne de 140 uN à l’hectare ». Cette réduction s’explique par des indices de consommation très faibles (2,54 au global et 2,34 entre le sevrage et la vente) qui engendrent une baisse des rejets azotés de 17 % et phosphorés de 22 %.
BRS et alimentation individuelle
Dans l’élevage récemment acquis, Romain Robert a aménagé des cases de 80 places équipées de stalles d’alimentation individuelle (Selfifeeder GFI d’Asserva) sur plateau peseur. Deux trémies installées au-dessus de chaque alimentateur permettent d’alimenter les animaux avec deux aliments différents selon leur poids. « Je suis convaincu que ces alimentateurs couplés au nouveau programme d’alimentation Iris développé par notre coopérative Cooperl nous permettront d’atteindre un indice sevrage-vente inférieur à 2,20 », affirme-t-il. Ce qui permettra de réduire encore le nombre d’hectares nécessaires à l’épandage des déjections des animaux de l’élevage.