En Haute-Loire
Mikaël, agriculteur et maire d'une petite commune rurale pour veiller sur l'activité agricole de son village
En Haute-Loire, l’exemple de Mikaël, agriculteur et maire de sa commune de 167 habitants. La double fonction prend beaucoup de temps et il est parfois difficile de tout concilier. Mais cela lui permet de porter la voix de l’agriculture dans sa commune. Une nécessité qui le pousse à se représenter en 2020.
En Haute-Loire, l’exemple de Mikaël, agriculteur et maire de sa commune de 167 habitants. La double fonction prend beaucoup de temps et il est parfois difficile de tout concilier. Mais cela lui permet de porter la voix de l’agriculture dans sa commune. Une nécessité qui le pousse à se représenter en 2020.
Les élections municipales approchent. Elles auront lieu les dimanches 15 et 22 mars prochains.
En France, la profession la plus représentée parmi les maires est celle d’agriculteur.
En Haute-Loire, Mikaël Vacher exerce cette double fonction depuis 6 ans, après avoir été auparavant conseiller municipal, lors du mandat précédent. Sa commune, Chassagnes, compte 167 habitants et s’étend sur 1200 ha « où agriculture et forêt se partagent l’espace », observe La Haute-Loire paysanne.
Dans le département, l’éleveur est aussi connu pour « ses responsabilités agricoles de vice-président à la Chambre d’agriculture et d’administrateur à Haute-Loire Conseil Elevage », note encore le journal.
Véronique Gruber, journaliste, est allée à la rencontre de cet homme très investi dans son territoire. Celui-ci explique comment, en 2014, à l’issue des élections, on lui a « demandé de prendre la responsabilité de maire ». Après réflexion, « Mikaël a accepté en gardant en tête que c’était une bonne manière de défendre l’agriculture de sa commune », commente le journal. Le maire raconte comment il est amené à expliquer, argumenter, désamorcer les conflits… « Il faut tout de même comprendre que l’agriculture et la forêt sont les premières activités de Chassagnes ! » martèle-t-il.
Mikaël invite les agriculteurs à entrer dans les conseils municipaux de leur commune afin d’appuyer les décisions communales et de porter la voix de l’agriculture. « Si ce ne sont pas les agriculteurs qui parlent d’agriculture, alors d’autres, qui pensent connaître notre domaine d’activité, en parleront à notre place, » confie-t-il. Et « même si parfois c’est un peu difficile pour lui de concilier son activité d’agriculteur avec la mairie (question de temps), il ne regrette rien et entend même se représenter aux prochaines élections ce printemps, » rapporte le journal.
« Porter la voix de l’agriculture dans les communes », c’est le titre de l’article à lire en intégralité dans La Haute-Loire paysanne.