Filière betterave
L'ITB souhaite étendre sa communication au-delà de la sphère des planteurs
L’ITB a organisé un comité technique pour les planteurs du Centre Val de Loire. Chaque année, l’institut technique de la betterave recueille de nombreuses informations. Des données sur l’ensemble de ses travaux que le directeur de l’institut voudrait diffuser plus largement à l’ensemble de la filière, mais aussi aux instances gouvernementales et au grand public.
L’ITB a organisé un comité technique pour les planteurs du Centre Val de Loire. Chaque année, l’institut technique de la betterave recueille de nombreuses informations. Des données sur l’ensemble de ses travaux que le directeur de l’institut voudrait diffuser plus largement à l’ensemble de la filière, mais aussi aux instances gouvernementales et au grand public.
L’ITB, l’institut technique de la betterave, organise régulièrement des réunions techniques avec les planteurs. Le 18 décembre 2019, l’une d’entre elle s’est tenue à Janville en Eure-et-Loir. Vincent Laudinat, directeur général de l’institut, a ouvert la journée par une petite mise au point sur le climat d’agribashing ambiant. Ses propos sont rapportés dans Horizons : « Nous sommes sans arrêt chahutés pour tout ce que nous faisons. Essayez de parler phyto, essayez de parler engrais, essayez de parler recherche génétique et nous sommes aussitôt regardés bizarrement même par nos proches. Pourtant, tout ce que nous faisons, nous le faisons bien, dans le respect de l'environnement, sinon nous serions les premiers à le payer ».
Pour remédier à cette situation, il prône plus de communication, plus de partage d’information. « Il faut que la filière s'approprie nos travaux, que le gouvernement, l'Inra, le grand public, quand ils cherchent une information sur le monde agricole, puissent y avoir accès, » estime Vincent Laudinat.
Et les travaux, il y en a. Chaque année, l’ITB tire les enseignements des campagnes betteravières et teste les différentes pratiques culturales. Lors de cette journée technique, trois représentants de l’institut sont intervenus. Le délégué régional Pierre Houdmon a dressé un bilan de la campagne qui s’achève. Cédric Royer, a rappelé aux planteurs la nécessité de combiner lutte agronomique et lutte chimique. Anne-Laure Chambenoît, quant à elle, a présenté les possibilités de lutte contre la jaunisse sans les néonicotinoïdes.
L'intégralité de l'article est à retrouver dans Horizons.
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