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Inflation
La FNSEA réclame un bouclier tarifaire sur l’énergie pour les agriculteurs

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le syndicat majoritaire agricole estime que face à la crise énergétique, les mesures d’accompagnement annoncées par le gouvernement ne sont pas suffisantes et demande l’instauration d’un bouclier tarifaire sur l’énergie.

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Les agriculteurs doivent faire face à une augmentation des charges liées à l’énergie, notamment pour la traite.
© Ludovic Vimond

Face à la flambée des prix de l'énergie, la FNSEA estime que les mesures d’accompagnement telles que le report de paiement des impôts et cotisations sociales pour les entreprises en difficulté sont insuffisantes. « L’impact de ces reports pèsera peu sur la trésorerie des exploitations déjà exsangues du fait des charges liées à l’énergie ! » lance-t-elle dans un communiqué et ajoute : « Le report de paiement des cotisations sociales est déjà en vigueur dans le monde agricole, pour toute entreprise faisant état de difficultés financières. Quant au report du paiement de l’impôt, il n’a d’impact réel qu’en présence de résultats passés importants, ce qui n’est pas le cas pour ces entreprises ».

« Assurer visibilité et baisse pérenne des charges »

Alors que le pic d’inflation pourrait avoir lieu en ce début d’année, le syndicat poursuit : « L’heure n’est donc plus aux simples mesures de soulagement de la trésorerie, mais bien à la réduction effective des charges liées à l’énergie par la mise en place d’un bouclier tarifaire, à l’instar de celui réservé aux particuliers et dont le gouvernement ne cesse, à juste titre, de se féliciter ! Un tel bouclier assurera visibilité et baisse pérenne de charges pour les entreprises agricoles, deux mesures indispensables à la traversée d’une telle crise ! ».

« La répercussion de la hausse des coûts de l’énergie sur le prix des produits alimentaires français a ses limites »

La FNSEA estime que comme pour les boulangers, « la répercussion de la hausse des coûts de l’énergie sur le prix des produits alimentaires français a ses limites, avec en plus un risque élevé de voir les importations de produits étrangers augmenter afin de servir d’amortisseur ». Elle demande donc en conséquence à la France « d’aider ses entreprises agricoles et agroalimentaires à passer le cap d’inflation par l’instauration d’un bouclier tarifaire sur l’énergie, faute de quoi de nombreuses exploitations sortiront très fragilisées de cette crise ou n’en sortiront pas ! ».

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