Les orages se répètent et mettent à mal récoltes et bâtiments
Ce 21 juin, le ministre de l’Agriculture était dans le Sud-Ouest pour soutenir les viticulteurs et agriculteurs touchés par la grêle intervenue la veille de son déplacement. Ce premier jour de l’été a été marqué de nouveau par un épisode climatique extrême qui a causé d’impressionnants dégâts dans les cultures de Saône-et-Loire et de l’Allier.
Ce 21 juin, le ministre de l’Agriculture était dans le Sud-Ouest pour soutenir les viticulteurs et agriculteurs touchés par la grêle intervenue la veille de son déplacement. Ce premier jour de l’été a été marqué de nouveau par un épisode climatique extrême qui a causé d’impressionnants dégâts dans les cultures de Saône-et-Loire et de l’Allier.
Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, était en déplacement ce 21 juin en Gironde pour constater les dégâts intervenus dans le Sud-Ouest et rencontrer les viticulteurs sinistrés.
Le ministre @MFesneau visite des exploitations touchées par la grêle. La moyenne olympique sur 5 ans pose question quand les sinistres se répètent. Exclure les années de sinistre, allonger la durée de prise en compte des rendements sont au cœur des débats.@FNSEA pic.twitter.com/QFvHgu20MI
— FNSEA CVL (@fnseacvl) June 21, 2022
Les intempéries du 20 juin n’ont pas touché que la vigne. Le journal Charente libre livre des photos de dégâts dans les vignes de Saint-Brice mais aussi de champs de maïs « broyés » dans la région de Bonnes et de parcelles d’orge détruites. Les deux départements de Charente sont touchés.
Violents #orages ⛈️ sur la Charente. Le point à 18h30 ⤵️
— Charente Libre (@charentelibre) June 21, 2022
🔵 La Charente de nouveau en alerte 🟠, notre #direct >>> https://t.co/Q2KVngFGca
🔵 Angoulême: la clinique St-Joseph sous les eaux >>> https://t.co/i1YP3gg93T
🔵 La détresse des agriculteurs >>> https://t.co/XjVEe9X8fs pic.twitter.com/6R772tr3Dq
En Dordogne, à Saint-Martial-d’Artenset, Christian Dussol est un des agriculteurs touchés. Membre du groupe Passion moisson sur Facebook, il a posté des photos de dégâts sur blé et maïs. En 10 minutes de temps, la tempête et la grêle ont anéanti 100 ha de cultures sur son exploitation.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi 22 juin, la chambre d’agriculture de la Gironde indique que « s’il est encore trop tôt pour dresser un bilan, les premiers constats sont catastrophiques ». Dans les endroits touchés du Médoc, du Blayais et du nord Libournais, le maïs, les vignes et les légumes de plein champ n’ont pas été épargnés, précise la chambre.
Une soirée terrible encore une fois ! Pensée à tous ceux durement touchés hier, @stephane_heraud les outils de résilience doivent être adaptés au plus vite il y a urgence! @MFesneau @vigneronindep @lv_vitisphere @ChLambert_FNSEA @ITolleret pic.twitter.com/03QPmoLY0i
— fabre jean marie (@11_fabre) June 21, 2022
Hélas, le cauchemar n’était pas terminé. Ce mardi, ces événements se répétaient en Bourgogne et en Auvergne.
Jean-Pierre Fleury, agriculteur en Saône-et-Loire, a posté sur Facebook des photos de toits de ses bâtiments détruits après le passage des orages de grêle.
Christophe Sudraud, vétérinaire en Saône-et-Loire, compatit pour les éleveurs de sa région. « Toutes mes pensées vont à tous ceux qui ont subi le déchaînement de la nature » écrit-il sur Twitter.
Ce matin, avancer est difficile pour certains de mes clients après l’orage et la grêle d’hier soir…
— Christophe Sudraud (@c_sudraud) June 22, 2022
Toitures, clôtures, cultures
Tout est détruit
Toutes mes pensées vont à tous ceux qui ont subi le déchaînement de la nature pic.twitter.com/lxA7UtGZJb
Dans l'Allier, Jean-Marie Chédru a perdu une bonne partie de ses cultures sur le point d'être récoltées. Sur Twitter, il décrit la désolation observée le long d'un couloir de 3 km de large sur des dizaines de kilomètres. Il évoque aussi les dégâts sur les toitures et les véhicules.
A quelques heures d’être moissonné…
— Denis Beauchamp (@GrainHedger) June 21, 2022
La nature en aura décidé autrement 😔 https://t.co/43n56TTr8z
D'autres photos de dégâts impressionnants sur maïs ont été postées par Raphel Thomassin Roy, membre du groupe Les Céréaliers de France sur Facebook. « Juste une envie de pleurer… », commente-t-il.