Le très haut débit jusqu’au bout des champs
Fin annoncée des zones blanches dans les campagnes. Un accord vient d’être signé pour réparer la fracture numérique.
La 4G dans toutes les étables, c’est pour bientôt. L’accord « historique » signé ce 14 janvier entre les quatre opérateurs de téléphonie mobile (SFR, Bouygues Telecom, Orange et SFR) et l'ARCEP (autorité de régulation des communications électroniques et des postes ) devrait conduire à la disparition des zones blanches, majoritairement situées dans des zones plutôt vertes.
Les opérateurs s'engagent à améliorer la qualité de réception « en particulier dans les zones rurales », à généraliser la réception 4G, accélérer la couverture des axes de transports et généraliser la couverture téléphonique à l'intérieur des bâtiments. Au cours des trois prochaines années, ils s'engagent à couvrir «autant de zones que l'ensemble des programmes gouvernementaux depuis quinze ans ». Le communiqué précise que « ces nouvelles obligations seront transcrites dès 2018 dans les autorisations d'utilisation de fréquences des opérateurs et auront un caractère contraignant ». Le 17 juillet 2017, le Président de la République avait fixé des objectifs pour « résorber la fracture numérique », à savoir : doter l'ensemble des territoires de la République de réseaux très haut débit (supérieur à 30Mbit/s) d'ici 2020 ou encore généraliser une couverture mobile de qualité dès 2020.
Trois milliards d’euros vont être investis pour étendre le réseau sur tout le territoire et 500 communes de France attendent cette évolution avec impatience. Dans deux ans, plus besoin d’atteindre les sommets pour surfer en 4G. Les nouveaux pylônes devraient permettre de capter partout. « La couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français » est promise « dès 2020 ».