Bilan 2019 : le salon de l’herbe a accueilli 33 800 visiteurs : un record
Le salon de l’herbe et des fourrages s’adapte aux nouvelles attentes des visiteurs. Les éleveurs cherchent à intensifier leurs prairies. La manifestation demeure cependant construite à partir d’une philosophie : aller de la graine jusqu’à la valorisation dans la ration animale. Les agriculteurs ont répondu présents avec près de 34 000 visiteurs, soit une hausse de 13 % par rapport à 2016.
Le salon de l’herbe et des fourrages s’adapte aux nouvelles attentes des visiteurs. Les éleveurs cherchent à intensifier leurs prairies. La manifestation demeure cependant construite à partir d’une philosophie : aller de la graine jusqu’à la valorisation dans la ration animale. Les agriculteurs ont répondu présents avec près de 34 000 visiteurs, soit une hausse de 13 % par rapport à 2016.
Choix de mélanges, utilisation des fourrages ou mode de récolte : le salon de l’herbe réunit les acteurs du conseil et les différents types de matériels utiles aux producteurs. Frédéric Bondoux, commissaire général du salon, s’appuie sur le terrain. « Nous sommes sur les conditions réelles d’une exploitation. Le site est géré comme une ferme avec les mêmes problématiques de dates de fauches ou de fertilisation. Nous sommes dehors, dans l’univers de travail des agriculteurs. Nous y sommes beaucoup mieux que dans des halls ».
Qualité et intensification des prairies
Sur le salon, les éleveurs semblent avant tout chercher du conseil. Chez les constructeurs, le discours commercial évolue. « Les agriculteurs vont moins parler du boulon de 8 et entrent moins dans le débat technique. En revanche, ils sont très exigeants sur la qualité du fourrage. Nous sommes jugés sur les résultats. Nous avons donc besoin de ce genre de salon en dynamique », souligne James Charron, responsable commercial Krone France.
Chez RAGT-semences, le conseil ne se limite plus à la génétique. « On évoque les questions de culture de la prairie. On parle d’implantation, de quantité de semences à l’hectare », indique Jean-Michel Bellard, chef des ventes fourragères RAGT-semences. Les agriculteurs parlent davantage de prairies cultivées. « On ressent une volonté d’intensification. Le réchauffement climatique, les sécheresses estivales sont au cœur de leurs préoccupations. Les éleveurs veulent produire plus de fourrages et plus de protéines à l’hectare ».
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