Le PDG d’Ecomiam ne veut pas céder aux « attaques » de l’association L214
Le 8 novembre, l’entreprise Ecomiam dit avoir été « attaquée » par l’association L214. Coups de téléphone, mails, messages publiés sur les réseaux sociaux… L’association animaliste a mis la pression pour reprocher à l’enseigne de produits surgelés français, au travers des pratiques de leurs fournisseurs, de ne pas être respectueux des engagements en matière de bien être animal. Daniel Sauvaget, PDG de l’enseigne bretonne, a répondu sur Linkedin et YouTube : pas question de « céder » . Il s’en explique dans une vidéo de 2 minutes 41.
Le 8 novembre, l’entreprise Ecomiam dit avoir été « attaquée » par l’association L214. Coups de téléphone, mails, messages publiés sur les réseaux sociaux… L’association animaliste a mis la pression pour reprocher à l’enseigne de produits surgelés français, au travers des pratiques de leurs fournisseurs, de ne pas être respectueux des engagements en matière de bien être animal. Daniel Sauvaget, PDG de l’enseigne bretonne, a répondu sur Linkedin et YouTube : pas question de « céder » . Il s’en explique dans une vidéo de 2 minutes 41.
[Mise à jour le 31 janvier avec le droit de réponse de L214]
Lundi 8 novembre, la société Ecomiam a été victime d’une attaque de l’association L214. Par la voie de 350 à 400 appels téléphoniques, de messages envoyés sur les boîtes mail et de messages publiés sur les réseaux sociaux, l’association de défense des animaux reproche à l’entreprise de surgelés bretonne de ne pas respecter les engagements concernant le bien-être animal qui devraient faire partie des pratiques de ses fournisseurs.
Dans un message posté sur Linkedin et YouTube, Daniel Sauvaget, PDG d’Ecomiam, a répondu aux adhérents de l’association. « Nous ne céderons pas à L214 » a-t-il affirmé en expliquant calmement pourquoi.
Un combat pour la rémunération des agriculteurs
« Notre combat est tout autre » assure le PDG de l’entreprise attaquée. « On se bat depuis le début pour que l’on respecte la rémunération des agriculteurs ». Les magasins de l’enseigne affichent la marge, les prix pratiqués à l’achat. « Nous sommes les seuls à le faire » remarque le manager qui assure s’engager « pour que les agriculteurs aient de la visibilité et plus de moyens pour bien travailler ». Une démarche à la taille de l’enseigne, c’est-à-dire « encore modeste », mais qui a pour lui « une dimension éthique beaucoup plus forte que des allégations que l’on met sur des sites ».
Inscrire sur son site les allégations demandées par les associations animalistes c'est se donner « bonne conscience, pour pas cher »
Les engagements demandés par L214 « favorisent l’avènement à l’échelon européen d’exigences de cahier des charges en matière d’élevage, » explique Daniel Sauvaget. Il estime pour sa part que c’est une manière de se donner « bonne conscience » qui permet de « faire de la pub à la fois pour L214 et pour les enseignes ». Selon lui, cela n’empêche pas ces enseignes « d’avoir des pratiques d’achat parfois rudes, au détriment des éleveurs ». Il constate aussi qu'elles « importent beaucoup de produits dont on ne connaît pas les conditions réelles pratiquées ». Lui veut restaurer « des pratiques plus saines, plus loyales, entre le monde de la production et le monde de la consommation ». Et de conclure par une réponse aux revendications de l’association animaliste : « je pense que c’est le type d’actions qui, au final, favorisera l’émergence ou la confirmation de pratiques qui soient respectueuses des animaux en élevage ».