Groupe allemand Südzucker
Le ministre à la sucrerie de Cagny pour sauver un outil « viable »
Didier Guillaume s’est rendu à Cagny dans le Calvados sur le site de la sucrerie Saint-Louis-Sucre menacée de fermeture. L’Agriculteur normand était sur place pour recueillir les propos du ministre.
Didier Guillaume s’est rendu à Cagny dans le Calvados sur le site de la sucrerie Saint-Louis-Sucre menacée de fermeture. L’Agriculteur normand était sur place pour recueillir les propos du ministre.
L’action se poursuit pour tenter de trouver une issue à la fermeture annoncée des sucreries de Cagny dans le Calvados et Eppeville dans la Somme. Le 27 mars, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a fait le déplacement en Normandie pour soutenir les planteurs et les salariés menacés. L’Agriculteur normand a couvert l’événement.
La décision brutale menace toute une région avec la disparition de 160 emplois et la remise en cause du modèle économique de 1100 planteurs. Le ministre a affirmé « la détermination de l’Etat au travers de l’union sacrée de tous les élus nationaux, régionaux, départementaux et territoriaux à faire reculer le groupe Südzucker », rapporte le journal départemental. Pour le ministre, « d’autres solutions sont possibles ». La Confédération générale des betteraviers et le ministre veulent bâtir un plan de compétitivité ambitieux avec l’accompagnement de l’Etat. Thierry Guillemot, rédacteur en chef de l’Agriculteur normand a interrogé le ministre.
Le sentiment de Didier Guillaume est d’être face à un « coup financier » de Südzucker, ce qu’il juge « inacceptable ». Il demande donc aux dirigeants du groupe sucrier de « discuter et de reculer ».
Il admet que le contexte de fin des quotas a entraîné « une production mondiale forte et des cours en baisse ». Pour autant il est persuadé que « cette filière a de l’avenir sous condition de restructuration », ce qui veut dire travailler différemment.
Le sujet va être évoqué le 5 avril au conseil européen des ministres de l’Agriculture. Le ministre veut des réponses rapides de la part de l’industriel et l’assurance d’un plan de reprise possible. L’outil est « viable » assure-t-il.
L’intégralité de l’interview est à lire dans l’Agriculteur normand.
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