Aller au contenu principal

Le bois de chauffage, une source d’énergie économique et écologique pour les élevages de porcs

Chauffer ses bâtiments au bois baisse fortement le coût de l’énergie utilisée pour le chauffage. De 14 à 16 centimes le kWh acheté en heures pleines hivernales, les plaquettes de bois achetées coûtent 3 centimes du kilowattheure, et même 1,5 centime si l’on autoconsomme ses propres plaquettes. Le prix du combustible bois est en outre remarquablement stable. Sachant que le chauffage représente environ la moitié de la consommation électrique d’un élevage porcin, l’hésitation devrait être de courte durée. L’approvisionnement est un point d’interrogation chez de nombreux éleveurs qui ne souhaitent pas forcément devoir gérer l’élagage et le broyage de leur bois. Aux dires d’installateurs, une majorité d’éleveurs achètent leur bois-plaquette à une entreprise extérieure. D’autres exploitants, qui disposent de linéaires bocagers, confient les chantiers (coupe, débardage, broyage) à une entreprise de travaux agricoles ou à une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Ce mode de fonctionnement ne demande pas d’implication de l’éleveur, ce qui lui permet de se concentrer sur l’activité d’élevage. Dans tous les cas, une chaudière automatique à bois-plaquette ne demande pas beaucoup de temps. En routine, l’éleveur devra uniquement vidanger le cendrier et alimenter le silo (la réserve de plaquettes). En tout, il faut compter une heure tous les 15 jours en saison hivernale. En période estivale, on comptera une heure toutes les quatre à six semaines. Selon une simulation réalisée pour le chauffage d’un élevage de 78 places en maternité et 1 600 places en post-sevrage nécessitant 164 000 kWh par an, le bois acheté à une entreprise extérieure fait économiser 14 000 euros par an par rapport à l’électricité (6 000 euros contre 20 000 euros pour le chauffage électrique).

Partenaires

L’accompagnement Chambre

Dimensionnement, options d’implantation de la chaufferie, approvisionnement ou encore subventions : les Chambres d’agriculture de Bretagne vous renseignent et vous accompagnent dans vos démarches. Contact : Laurent Somer - 02 98 52 49 61 - 07 87 88 70 83 - laurent.somer@bretagne.chambagri.fr

Les plus lus

<em class="placeholder">Fabien Sabourin : « Le gain technico-économique global est estimé à 175 000 euros annuels, soit 23,30 euros par porc produit. »</em>
"J'ai investi dans un nouveau bâtiment de porc en engraissement pour une meilleure rentabilité"

La Scea Le Mignon se dote d’un nouvel engraissement de 2 556 places. Moderne et innovant, l’installation doit permettre…

<em class="placeholder">Guillaume Degoulet, SCEA des Sables (à gauche) et Sylvain Jouy, Agrial : &quot; Le Label rouge Opale m&#039;a permis de financer un nouvel engraissement lors de mon installation. &quot;</em>
« La montée en gamme m'a aidé à financer mon bâtiment de porc en engraissement »

Avec le Label rouge Opale, Guillaume Degoulet a orienté la production porcine de son exploitation vers une montée en gamme…

<em class="placeholder">Florence Guého et Jérémy Mainguy, SARL de la ville Corvec : « La gestion des performances bande par bande nous permet d&#039;être hyper réactifs. »</em>
« Avec le suivi à la bande, nous chiffrons l’impact de nouvelles stratégies de notre atelier porc»
À la SARL de la Ville Corvec, le suivi à la bande proposé par Nutrifirm a permis aux éleveurs d’améliorer leurs performances…
<em class="placeholder">Valérie Courboulay, Ifip-Institut du porc</em>
Propositions de l'EFSA : le coût du bien-être animal estimé à 10 milliards d'euros pour la filière porcine 

Une étude de l’Ifip chiffre à plus de dix milliards d’euros pour la filière porcine française le coût des principales mesures…

Une maternité pour truies en liberté apportant du confort de travail

À l’EARL Le Lann à Cléden-Poher dans le Finistère, Mathis et Estelle Talec ont investi en 2024 dans une maternité neuve…

<em class="placeholder">Thierry Boulet, Porc Amor Évolution et Jean Jacques Breton, SCEA Kerroc’h : « Investir dans un post-sevrage pour améliorer la cohérence de l’élevage a permis de ...</em>
« J’ai renforcé la cohérence de mes bâtiments porcins pour produire plus à moins cher ».

À la SCEA de Kerroc’h, le nombre de kilos produits a progressé d’un tiers et le prix de revient a baissé de 0,16 euro le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)