[VIDEO] Le biocontrôle représente 11 % du marché de la protection des plantes
Le marché des produits de biocontrôle a enregistré une augmentation de 8,5 % de son chiffre d’affaires en 2019. Une évolution à la hausse observée depuis 6 ans. En 2019, les ventes de ce secteur ont représenté 217 millions d’euros.
Le marché des produits de biocontrôle a enregistré une augmentation de 8,5 % de son chiffre d’affaires en 2019. Une évolution à la hausse observée depuis 6 ans. En 2019, les ventes de ce secteur ont représenté 217 millions d’euros.
Dans un contexte de baisse de l’utilisation des produits de protection des cultures, le baromètre IBMA France du biocontrôle enregistre une hausse de 8,5 % du chiffre d’affaires des produits de biocontrôle en 2019. L’association présente au niveau international (International biocontrol manufacturers association) communique pour la France un chiffre d’affaires 2019 des produits de biocontrôle s’élevant à 217 millions d’euros. Ce secteur connaît une hausse de ses activités depuis 6 années consécutives. « Cette nouvelle progression confirme l’installation durable du biocontrôle au cœur des itinéraires techniques pour la protection des végétaux » observe Céline Barthet, présidente d’IBMA France. Les solutions de biocontrôle représentent désormais 11 % du marché de la protection des plantes.
Le cap des 30 % à horizon 2030
L’ambition de l’association est de « passer le cap des 30 % du marché de la protection des plantes à horizon 2030 », avec deux solutions de biocontrôle à modes d’actions complémentaires pour la majorité des usages. Cet objectif est en phase avec la volonté des autorités françaises au travers de la stratégie nationale de déploiement du biocontrôle et du pacte productif 2025. Au niveau européen, l’orientation est la même avec la stratégie « Farm to Fork » qui vise une réduction de 50 % des produits phytopharmaceutiques et une proportion de 25 % d’agriculture biologique d’ici 2030. Pour y parvenir, les acteurs du secteur attendent un « soutien massif à l’innovation et un accompagnement renforcé des utilisateurs ». Pour cela « il faut que les produits de biocontrôle soient exemptés des mesures relatives à la séparation du conseil et de la vente », affirme Céline Barthet.
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