Aller au contenu principal

Viande bovine : les prix des vaches laitières et des jeunes bovins lait se stabilisent début novembre

En France, après une baisse continue depuis fin août, les cours des réformes laitières O s’étaient stabilisés début novembre. En Europe, après la hausse, les cours étaient globalement stables. En France, le prix des JB lait suit la même tendance que celui des vaches.

<em class="placeholder">Graphique sur l&#039;évolution des prix des vaches de réforme notée O, dans 4 pays de l&#039;UE : France, Allemagne, Irlande et Pologne. </em>

Début novembre, les prix des vaches laitières de réforme se sont stabilisés en France et en Europe, après avoir connu des évolutions différentes.

En France, la cotation des vaches de réforme O s’est stabilisée à 4,23 €/kg net (entrée d’abattoir) la semaine du 4 novembre, après avoir chuté depuis le 26 août (4,61 €). C’est surtout le prix des vaches moins conformées qui a décroché. Les cours des réformes sont inférieurs à 2023 et 2022 depuis le mois d’avril.

« Les nombreuses réformes laitières de l’automne ont conduit à une baisse saisonnière prononcée des cours », pointe l’Idele dans son rapport Tendances d’octobre. « Les vaches laitières ont été plus nombreuses à l’abattoir (de début septembre à mi-octobre) en raison d’un report des réformes de l’été sur l’automne. En effet, durant l’été, l’herbe et les fourrages en quantité et qualité ont poussé les éleveurs à conserver leurs vaches, d’autant que le prix du lait était incitatif, ce qui a décalé les réformes », détaille l’Institut.

Union européenne : la forte demande tient les prix

Dans les autres pays de l’Union européenne - Allemagne, Irlande, Pologne -, début novembre, les prix des vaches O étaient stables : à 4,47 €/kg net en Allemagne depuis septembre, et à 4,36 € en Pologne. « Des cours élevés et fermes, supérieur à celui des deux années passées, du fait du manque d’offre et des achats turcs qui mettent de la tension sur le marché global de la viande bovine dans l’Union européenne », précise l’Idele.

En Allemagne, « les abattages de vaches étaient équivalents à ceux de l’an passé (+ 1 % /2023) entre le 9 septembre et le 4 octobre », détaille l’Institut. En Irlande, malgré des abattages en hausse, les prix sont restés soutenus. Car « ces abattages dynamiques permettent de fournir de la viande à l’Union européenne, qui en manque. Selon les douanes irlandaises, l’Irlande a exporté plus de viande bovine réfrigérée, congelée et transformée au cours des sept premiers mois de l’année, comparé à 2023. » En Pologne, les cotations sont soutenues par « le manque de viande dans l’Union européenne et des exportations polonaises importantes et en hausse depuis le début de l’année par rapport à 2023, avec une activité soutenue vers la Turquie ».

Baisse stoppée du prix des jeunes bovins lait

En France, la cotation des jeunes bovins lait O de 12-24 mois, diminuait depuis fin août (4,79 €/kg net). Cette baisse a été stoppée début octobre et depuis, le cour remonte très légèrement pour s’établir à 4,71 €/kg net la semaine du 4 novembre (Source : FranceAgriMer). Le prix du JB O a été « entraîné à la baisse dans le sillage de celle des vaches laitières », explique l’Idele. Par ailleurs, « les sorties de jeunes bovins ont été dynamiques : du 2 septembre au 11 octobre : + 11 % /2023 pour les JB de type viande et + 4 % pour les JB de type lait. Et ce grâce à la relocalisation de l’engraissement en France, mais aussi à un marché européen en demande de viande de jeune bovin qui incite les opérateurs à accélérer les sorties d’animaux », décrypte l’Institut.

Les plus lus

<em class="placeholder">Nathalie et Michel Daguer, éleveurs en Mayenne avec leurs vaches</em>
Pâturage hivernal : « Nous ne voyons que des bénéfices dans notre élevage en bio et en monotraite en Mayenne »

Le Gaec du Ballon en Mayenne, en bio et en monotraite, profite de conditions pédoclimatiques privilégiées pour pâturer en…

<em class="placeholder">guillaume rivet, éleveur dans les deux-sèvres</em>
Organisation du travail : « Nous avons robotisé la traite pour anticiper le départ à la retraite de mon père dans les Deux-Sèvres »

Le Gaec Privalait, dans les Deux-Sèvres, tourne entre mère et fils depuis bientôt deux ans. La robotisation de la traite, en…

<em class="placeholder">« L’herbe pâturée est la plus économique car, plus il y a de stock, plus les charges de mécanisation augmentent », soulignent Sébastien Le Goff et Julie Sylvestre.</em>
Diagnostic de système fourrager : « Nous avons prouvé la résilience de notre élevage face aux aléas climatiques dans le sud du Morbihan »

Au Gaec de Coët Cado, dans le Morbihan, pour s’assurer de la résilience de leur système fourrager aux aléas, les associés ont…

Carte de la zone régulée FCO3, en date du 19 décembre 2024.
FCO 3 : fin décembre, la maladie continue de progresser

À date de jeudi 19 décembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 8 846 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">Brice Minot, Vincent Colas et Cyrille Minot, trois des quatre associés du Gaec des forges, en Côte-d&#039;Or</em>
Élevage laitier : « Nous cherchons de la productivité et de l’autonomie pour rentabiliser nos installations en Côte-d’Or »

Au Gaec des forges, en Côte-d’Or, les associés ont robotisé pour mieux organiser le travail. La recherche d’un bon prix du…

Selfie de Yohann Allain dans son champ avec ses vaches laitières.
« J’espère que mon salarié deviendra mon associé sur mon exploitation laitière en Loire-Atlantique »

À la SCEA du Chêne Vert, en Loire-Atlantique, après le départ à la retraite de son père, Yohann Allain a modernisé sa salle de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière