Prix du lait : l'OP lait bio Seine et Loire demande un partage équitable de la valeur
Alors que les négociations commerciales entre les distributeurs et les laiteries sont rouvertes depuis fin mars, l'OP lait bio Seine et Loire constate peu d'avancées sur la revalorisation du prix du lait.
Alors que les négociations commerciales entre les distributeurs et les laiteries sont rouvertes depuis fin mars, l'OP lait bio Seine et Loire constate peu d'avancées sur la revalorisation du prix du lait.
"Nous défendons un partage équitable de la valeur, qui passe par la reconnaissance de l'indicateur "Prix de revient" du lait bio des producteurs de plaine, édité fin 2021 par le Cniel (interprofession laitière)", rappelle Ivan Sachet, animateur de l'OP Lait bio Seine et Loire, une OP transversale qui représente 480 fermes bio du Nord-Ouest, engagées avec six laiteries : Lactalis, Danone, Sill, Olga, Fromagerie de Montsûrs et Laiterie Saint Père.
Un seul accord pour une revalorisation du prix
L'OP constate que depuis que les négociations commerciales entre les distributeurs et les laiteries sont rouvertes, peu d'avancées ont eu lieu. "Lactalis campe pour le moment toujours sur un prix de base en baisse de 7 €/1000 l sur l'année 2022. D'autres laiteries défendent toujours un prix du lait stable par rapport à 2021. Même en équitable, on a du mal à se faire entendre. Pour l'instant, nous n'avons conclu qu'un seul accord, avec La Laiterie Saint père, pour une hausse de 10 €/1000 l sur le prix de base au second semestre", détaille Ivan Sachet.
Et pourtant, sans effort concret des laiteries, c'est l'avenir des producteurs qui est hypothéqué. "Nous demandons à minima une reconnaissance du prix de revient édité par le Cniel fin 2021 à 0,52 €/l pour la construction du prix du lait bio 2022. Alors même que cette valeur ne prend pas en compte l'inflation récente", ajoute Ivan Sachet.