Ensilage de maïs : les premiers chantiers décalés par la pluie dans certaines régions
La carte de prévision des dates optimales de récoltes du maïs fourrage vient d’être mise à jour par Arvalis. Quelques retards sont à prévoir en raison de la météo dans le tiers nord de la France depuis le 15 juillet.
La carte de prévision des dates optimales de récoltes du maïs fourrage vient d’être mise à jour par Arvalis. Quelques retards sont à prévoir en raison de la météo dans le tiers nord de la France depuis le 15 juillet.
Quand vont débuter les premiers chantiers d’ensilage ? La pluviométrie importante sur un tiers nord de la France enregistrée depuis le 15 juillet a fait quelque peu évoluer la carte de prévision des dates de récolte pour le maïs fourrage d’Arvalis, une mise à jour de celle diffusée le 20 juillet dernier venant d’être publiée.
Si les premières récoltes vont bien débuter avant le 15 août en région Rhône-Alpes et région Centre, comme annoncé par l’Institut fin juillet, pour certaines régions les dates de début de chantier prévues sont retardées de quelques jours.
Début de récolte après le 15 août dans les Pays de la Loire
C’est le cas notamment de la Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Sarthe, de la Dordogne ou encore de la Haute-Saône, où les chantiers de maïs ensilage devraient débuter entre le 15 et le 20 août et non avant le 15 août comme initialement prévu.
Cette nouvelle carte établie par les experts d’Arvalis prend en compte la météo réelle jusqu’au 7 août et 7 jours de météo prévisionnelle pour prévoir un période à laquelle le stade optimal de récolte, autour de 32-33% de matière sèche plante entière, sera atteint.
Forts contrastes suivant les régions
« Depuis le 15 juillet, une grande partie des régions productrices de maïs fourrage ont connu un climat plutôt frais avec des températures légèrement en dessous des normales. En parallèle, la pluviométrie est importante sur un tiers nord de la France avec même des records historiques de pluie pour certaines stations météo », précise Arvalis en fournissant les cartes du cumul de précipitations entre le 15 juillet et le 5 août et l’écart à la moyenne de la température.
A l’inverse, au sud de la Loire, la pluviométrie a été plus modeste ce qui a pu faire évoluer rapidement certains maïs. « En situation de stress hydrique, le taux de matière sèche du maïs peut évoluer rapidement et cette évolution est mal prise en compte par les modèles de prévision. Il revient à chaque éleveur de vérifier l’évolution de ses maïs en observant en cœur de parcelle le gabarit des plantes, l’état du feuillage, la présence d’épis plus ou moins fécondés », rappelle Arvalis.